Désignation des arbitres

Avec l'avènement de la «commission de désignation des arbitres autonomes», qui a été validée pour la désignation des arbitres, au titre de la prochaine saison, le nouveau présage.On a tout tenté et on aura tout vu et entendu concernant la gestion de l'arbitrage. Car chez nous, depuis quelques années déjà, la gestion de l'arbitrage a connu plusieurs configurations, selon les humeurs et les intentions. Décidément, c'est l'ère des experts. Il faut savoir que ce procédé (trouvaille) est unique en son genre de par le monde. Le dilemme reste entier pour la corporation. L'équation (toujours) recherchée : comment amener les responsables de ce si important secteur à une gestion saine, limpide et rigoureuse, avec une égalité des chances (désignations et promotions) entre les arbitres et produire les meilleures prestations.Il est utile de rappeler qu'à l'orée de la saison sportive 2014-2015, l'avènement ayant marqué l'actualité a été l'intronisation d'un membre du bureau fédéral à la tête de la commission fédérale d'arbitrage, qui n'a pas été «siffleur», mais, en revanche, avait dans son sac un «stéthoscope» et un «tensiomètre» dans ses bagages, avec condition d'en faire bon usage, loin des méandres du voisinage, pour réguler les battements et garantir à l'arbitrage son optimale forme avec un «meilleur» visage. Avant de prendre les rênes, il a été mandaté d'aller voir (comme d'habitude) hors de nos frontières, précisément du côté de l'Hexagone, comment se gère l'arbitrage, se façonne, fonctionne, en un mot pour qu'il? s'y prenne. Même si pour les initiés et autres spécialistes, considérant plusieurs comportements et attitudes, les spécificités entre les deux systèmes (gestion et professionnalisme) n'avaient aucune similitude.Un autre fait «marquant» à rappeler, à quelques journées de la fin de saison de l'exercice écoulé, la CFA a connu une intronisation, dûment mandatée, dans son département «formation» ayant causé, pour ses membres, un désagrément de forte magnitude. L'ancien-nouveau débarqué n'a pas fait long feu pour motif de mise en quarantaine et lassitude. Il ne fallait pas «oser» contrarier les «plans» imposés du chef, au risque de s'inscrire et subir la tourmente de la vicissitude. Du coup, la nouvelle appellation de la Commission fédérale des arbitres sera,selon le dernier communiqué de la FAF, en matière de désignations des arbitres qu'elle forme, substituée par la commission d'experts autonomes. Désormais, la CFA, sera la Commission de «formation» des arbitres dans un mode de désuétude.