Algérie

Désertification


7,5 millions d?hectares menacés Le plan d?action de lutte contre la désertification en Algérie a été au centre des discussions entre le ministre algérien de l?Agriculture et du Développement rural, Saïd Barkat et le sous-secrétaire général de l?Organisation des Nations unies (ONU) et recteur de l?université de l?Onu à Tokyo, M. Hans Van Ginkel. Une communication sur ce sujet a été présentée au représentant de Kofi Annan, jeudi dernier au siège du ministère de l?Agriculture et du Développement rural. Le plan d?action de lutte contre la désertification n?a été validé par cette instance internationale qu?en 2003, alors que l?Algérie a ratifié la convention des Nations unies portant lutte contre ce phénomène en 1996. Près de 7,5 millions d?hectares sont menacés par l?avancée du désert. Les actions menées jusque-là ont permis de préserver 3 millions d?hectares, selon le haut-commissaire au développement de la steppe, M. Kacimi Belkacem. L?enjeu est de faire en sorte que le Sahara, qui occupe 87% du territoire algérien, n?avance pas davantage vers le nord, que le ministre a qualifié d?Algérie utile. D?après lui, il est nécessaire de protéger la steppe qui est « la zone tampon » entre le désert et le nord du pays. Paradoxalement, les experts affirment que c?est la pauvreté qui provoque la désertification et non le contraire. La stratégie de lutte contre la désertification englobe un programme de reboisement qui concerne plus de 1,2 million d?hectares sur une période de 20 ans. Il a été proposé par le ministère de l?Agriculture et du Développement rural et a été adopté récemment par le gouvernement. Il est à rappeler que dans ce sillage, le défunt président Houari Boumediene avait initié durant les années 1970 le projet du barrage vert qui prévoyait la plantation d?arbres sur une superficie de 3 millions d?hectares par les effectifs de l?ANP. Jusqu?à présent, seulement 200 000 ha ont été plantés.
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