L'asthme allergique représente, selon l'âge, entre 40 et 80% des asthmes de l'enfant. Les allergènes de l'environnement sont plus fréquemment en cause que les allergènes alimentaires.L'asthme allergique représente, selon l'âge, entre 40 et 80% des asthmes de l'enfant. Les allergènes de l'environnement sont plus fréquemment en cause que les allergènes alimentaires.Afin de diminuer les symptômes de ces asthmes allergiques, les médecins recommandent parfois la désensibilisation, ou immunothérapie spécifique (ITS). Généralement, elle est prescrite pour une durée de 3 à 5 ans mais une étude menée par une équipe de l'université de Lodz en Pologne vient de montrer qu'une immunothérapie spécifique chez des enfants allergiques aux acariens était aussi efficace sur une durée de trois ans que sur une période de 5 ans.''Pour ses détracteurs, la désensibilisation ne marche pas dans l'asthme. Or, cette étude montre bien une diminution de la consommation de corticoïdes et des symptômes asthmatique chez les enfants désensibilisés pendant la période de traitement et durant les trois années suivantes'', se réjouit leprofesseur Frédéric de Blay, du service de pneumologie du CHRU de Strasbourg.Pas en première intentionLes chercheurs ont utilisé la désensibilisation par voie injectable, la plus ancienne, qui nécessite des injections sous-cutanées faites au niveau du bras (il existe depuis quelques temps une désensibilisation par voie sublinguale).Une partie des enfants a suivi un traitement par ITS pendant 5 ans, une autre pendant 3 ans et une troisième n'a pas suivi de traitement. Les médecins ont ensuite mesuré la consommation de corticostéroïdes et observé l'évolution des symptômes sur les trois années suivant l'arrêt de la désensibilisation.Ils ont alors constaté que le traitement sur trois ans était aussi efficace que celui sur cinq ans. ''Mais attention, cette étude a utilisé la voie sous-cutanée, compliquée chez les enfants. Et aujourd'hui, nous utilisons majoritairement la voie sublinguale'', prévient le professeur Ralph Epaud, pneumologue à l'hôpital de Créteil. Selon lui, cette étude devrait être réalisée à nouveau en utilisant la voie sublinguale.Si l'immunothérapie spécifique fait ses preuves, elle n'est jamais un traitement de première intention, préviennent les spécialistes, car c'est une solution contraignante et coûteuse. ''Le bénéfice, surtout chez l'enfant, doit être supérieur au coût'', insiste Ralph Epaud. ''Mieux vaut désensibiliser uniquement lorsque les symptômes d'asthme sont sévères et surtout si l'enfant n'est sensible qu'à un seul allergène'', conclut-il.Afin de diminuer les symptômes de ces asthmes allergiques, les médecins recommandent parfois la désensibilisation, ou immunothérapie spécifique (ITS). Généralement, elle est prescrite pour une durée de 3 à 5 ans mais une étude menée par une équipe de l'université de Lodz en Pologne vient de montrer qu'une immunothérapie spécifique chez des enfants allergiques aux acariens était aussi efficace sur une durée de trois ans que sur une période de 5 ans.''Pour ses détracteurs, la désensibilisation ne marche pas dans l'asthme. Or, cette étude montre bien une diminution de la consommation de corticoïdes et des symptômes asthmatique chez les enfants désensibilisés pendant la période de traitement et durant les trois années suivantes'', se réjouit leprofesseur Frédéric de Blay, du service de pneumologie du CHRU de Strasbourg.Pas en première intentionLes chercheurs ont utilisé la désensibilisation par voie injectable, la plus ancienne, qui nécessite des injections sous-cutanées faites au niveau du bras (il existe depuis quelques temps une désensibilisation par voie sublinguale).Une partie des enfants a suivi un traitement par ITS pendant 5 ans, une autre pendant 3 ans et une troisième n'a pas suivi de traitement. Les médecins ont ensuite mesuré la consommation de corticostéroïdes et observé l'évolution des symptômes sur les trois années suivant l'arrêt de la désensibilisation.Ils ont alors constaté que le traitement sur trois ans était aussi efficace que celui sur cinq ans. ''Mais attention, cette étude a utilisé la voie sous-cutanée, compliquée chez les enfants. Et aujourd'hui, nous utilisons majoritairement la voie sublinguale'', prévient le professeur Ralph Epaud, pneumologue à l'hôpital de Créteil. Selon lui, cette étude devrait être réalisée à nouveau en utilisant la voie sublinguale.Si l'immunothérapie spécifique fait ses preuves, elle n'est jamais un traitement de première intention, préviennent les spécialistes, car c'est une solution contraignante et coûteuse. ''Le bénéfice, surtout chez l'enfant, doit être supérieur au coût'', insiste Ralph Epaud. ''Mieux vaut désensibiliser uniquement lorsque les symptômes d'asthme sont sévères et surtout si l'enfant n'est sensible qu'à un seul allergène'', conclut-il.
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Posté Le : 18/12/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Le Midi Libre
Source : www.lemidi-dz.com