Algérie

Désenclavement des localités d’Aït Smaïl (Bejaia)



L’électricité et l’ouverture des pistes sont nécessaires L’éparpillement des maisons dans la municipalité d’Aït Smaïl et leur éloignement de la ligne électrique principale ont rendu leur branchement au réseau électrique des plus coûteux et l’APC, selon son président, n’est plus en mesure de payer les frais nécessaires à leur raccordement. Le problème concerne plusieurs villages dont Taourit Amar, la partie haute de la localité de Tala Aâta et Tafziwin. Parmi ceux-ci, qui abritent chacun de 20 à 30 habitations, plusieurs sont pénalisés par cette situation qui dure, selon notre interlocuteur, depuis une dizaine d’années. «A maintes reprises, les occupants de ces habitations nous ont sollicités pour les raccorder au réseau, mais comme notre commune est l’une des plus démunies, nous n’avons pas pu satisfaire leurs demandes», explique-t-il. «Vu la cherté d’une telle opération, chacun s’est débrouillé à sa manière pour se doter de cette énergie indispensable, et ce, avec les risques auxquels ils sont exposés», avoue le P/APC. Par ailleurs, l’ouverture de pistes agricoles est aussi attendue pour mettre en valeur les terres agricoles et désenclaver de nombreuses localités. En attendant, celles existantes manquent d’entretien comme la piste reliant le chef-lieu communal au village d’Aït Ali Umhand qui est impraticable. Sa dégradation est due à l’absence d’aménagement et d’un système d’évacuation des eaux pluviales. L’autre voie, qui relie la localité de Boulahfa à celle de Kefrida, en passant par le village Tachouft, est dans le même état de dégradation. «Autrefois, Tachouft, que traverse ce tronçon routier, abritait plus de 50 habitations, malheureusement, ces dernières années il est presque déserté car la moindre commodité pour maintenir ses habitants n’existe pas. Plus de 40 ha d’oliviers et de figuiers et plusieurs ruches sont abandonnés», déclare, de son côté, le vice-président de l’APC. Outre ces voies qui nécessitent un aménagement, il y a urgence d’ouverture, à titre d’exemple, d’un axe reliant la localité de Ouled Khenniche au village d’Aït Idris qui va permettre la mise en valeur, d’après les élus, de centaines d’hectares de terres agricoles dans plusieurs localités vidées de leurs habitants. «Nombreux sont ceux qui nous ont sollicités pour leur ouvrir des pistes, mais on n’est pas en mesure de le faire, faute de moyens», explique encore cet élu.       Ali Karimou


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