Algérie

Des universités surchargées !



Des universités surchargées !
L'université algérienne verra, comme à l'accoutumée, un rush pour la période de pré-inscription du 19 juillet au 9 août. Des milliers d'étudiants sont donc attendus et le problème de surcharge des campus se pose toujours.L'université algérienne verra, comme à l'accoutumée, un rush pour la période de pré-inscription du 19 juillet au 9 août. Des milliers d'étudiants sont donc attendus et le problème de surcharge des campus se pose toujours.C'est un cri d'alarme du recteur de l'université de l'USTHB de Bab-Ezzouar qui a déploré que l'université accuse à chaque période de sa rentrée des milliers d'étudiants où il est difficile de gérer la situation. Il prend pour exemple l'année 2015-2016 où près de 40.000 étudiants ont été inscrits.Selon le même responsable "les effectifs des masters eux aussi prennent du volume et deviennent une véritable charge pour les responsables, pour les enseignants et même pour les travailleurs dans l'encadrement administratif et technique". Il faut savoir que quelque "100.000 places pédagogiques seront réceptionnées lors de la prochaine rentrée universitaire pour porter la capacité globale du réseau national à près de 140.000 places pédagogiques" selon le ministre de l'Enseignement supérieur, Tahar Hadjar.Un nombre considéré comme impressionnant mais qui justifie les difficultés à créer de nouvelles places pédagogiques. Cette surcharge est particulièrement visible dans les autres campus comme l'USTO d'Oran et l'université de Constantine dont pratiquement tous les bacheliers de ces villes préfèrent s'y inscrire.Les autres régions accusent aussi un nombre élevé dans certaines filières au point où des spécialités médicales, sciences humaines (langues, sociologie, psychologie...) sont devenues à la longue saturées.Comme c'est aussi le cas pour certaines grandes écoles ou instituts techniques même si les concours sont censés faire le tri ou la sélection. Idem pour l'Ecole normale supérieure qui voit chaque année défiler des centaines d'étudiants après avoir franchi l'étape préliminaire des examens d'entrée.Pour faire face à cet aléa, le ministre assure que son département avait entamé depuis plusieurs mois les préparatifs pour entamer la nouvelle année universitaire en déterminant les wilayas qui subissent des surcharges. Selon lui "les places pédagogiques et le nombre de lits sont disponibles pour faire face à l'arrivée des nouveaux étudiants.Mais, en cas de surcharge sur certaines wilayas, nous allons recourir à des mesures exceptionnelles, notamment prolonger l'horaire pédagogique d'une ou de deux heures pour avoir un gain de plus de mille places pédagogiques". Est-ce suffisant pour gérer ce flux impressionnant des amphis ' La réponse de Tahar Hadjar est évasive :"On s'adaptera à toute situation", a-t-il indiqué en soulignant à cet effet les critères d'orientation des nouveaux bacheliers, notamment dans certaines wilayas connaissant des surcharges, ce qui permettra d'assurer un nombre correct des places pédagogiques. A noter que la fiche de voeu qui englobait généralement 10 choix pour les filières a été réduite pour 6 choix seulement avec une préinscription privilégiée sur le Net et que la version "papier" a été supprimée.Les sites de téléchargement pour la phase de préinscription totalement disponibles vont aider l'administration universitaire à alléger leurs tâches de gestion et d'orientation des étudiants qui étaient auparavant un véritable calvaire. Cette fois, les futurs étudiants, une fois pré-inscrits, auront la possibilité de bien connaître le campus et la filière dont ils disposeront d'informations supplémentaires.C'est un cri d'alarme du recteur de l'université de l'USTHB de Bab-Ezzouar qui a déploré que l'université accuse à chaque période de sa rentrée des milliers d'étudiants où il est difficile de gérer la situation. Il prend pour exemple l'année 2015-2016 où près de 40.000 étudiants ont été inscrits.Selon le même responsable "les effectifs des masters eux aussi prennent du volume et deviennent une véritable charge pour les responsables, pour les enseignants et même pour les travailleurs dans l'encadrement administratif et technique". Il faut savoir que quelque "100.000 places pédagogiques seront réceptionnées lors de la prochaine rentrée universitaire pour porter la capacité globale du réseau national à près de 140.000 places pédagogiques" selon le ministre de l'Enseignement supérieur, Tahar Hadjar.Un nombre considéré comme impressionnant mais qui justifie les difficultés à créer de nouvelles places pédagogiques. Cette surcharge est particulièrement visible dans les autres campus comme l'USTO d'Oran et l'université de Constantine dont pratiquement tous les bacheliers de ces villes préfèrent s'y inscrire.Les autres régions accusent aussi un nombre élevé dans certaines filières au point où des spécialités médicales, sciences humaines (langues, sociologie, psychologie...) sont devenues à la longue saturées.Comme c'est aussi le cas pour certaines grandes écoles ou instituts techniques même si les concours sont censés faire le tri ou la sélection. Idem pour l'Ecole normale supérieure qui voit chaque année défiler des centaines d'étudiants après avoir franchi l'étape préliminaire des examens d'entrée.Pour faire face à cet aléa, le ministre assure que son département avait entamé depuis plusieurs mois les préparatifs pour entamer la nouvelle année universitaire en déterminant les wilayas qui subissent des surcharges. Selon lui "les places pédagogiques et le nombre de lits sont disponibles pour faire face à l'arrivée des nouveaux étudiants.Mais, en cas de surcharge sur certaines wilayas, nous allons recourir à des mesures exceptionnelles, notamment prolonger l'horaire pédagogique d'une ou de deux heures pour avoir un gain de plus de mille places pédagogiques". Est-ce suffisant pour gérer ce flux impressionnant des amphis ' La réponse de Tahar Hadjar est évasive :"On s'adaptera à toute situation", a-t-il indiqué en soulignant à cet effet les critères d'orientation des nouveaux bacheliers, notamment dans certaines wilayas connaissant des surcharges, ce qui permettra d'assurer un nombre correct des places pédagogiques. A noter que la fiche de voeu qui englobait généralement 10 choix pour les filières a été réduite pour 6 choix seulement avec une préinscription privilégiée sur le Net et que la version "papier" a été supprimée.Les sites de téléchargement pour la phase de préinscription totalement disponibles vont aider l'administration universitaire à alléger leurs tâches de gestion et d'orientation des étudiants qui étaient auparavant un véritable calvaire. Cette fois, les futurs étudiants, une fois pré-inscrits, auront la possibilité de bien connaître le campus et la filière dont ils disposeront d'informations supplémentaires.


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