Algérie

Des universités publiques rouvrent, avec peu d'étudiantes



Des universités publiques en Afghanistan ont rouvert mercredi pour la première fois depuis la prise du pouvoir en août par les talibans, et quelques étudiantes ont pu assister aux cours, rapportent des médias.Seules les universités privées avaient jusque-là été autorisées à rouvrir depuis septembre, pour femmes et hommes, mais avec des classes non mixtes.
Mercredi, étudiantes et étudiants ont pu faire leur rentrée dans les établissements publics d'au moins trois provinces - Laghman, Nangarhar et Helmand -, selon des correspondants de presse sur place.
«C'est un moment de joie de reprendre nos cours, mais nous sommes toujours inquiets que les talibans puissent les arrêter», a déclaré à la presse Zarlash Haqmal, étudiante en droit et sciences politiques à l'université de Nangarhar, à Jalalabad.
A Mehtarlâm, devant le campus de l'université de Laghman, très peu d'étudiants se sont présentés mercredi matin, d'après la même source. «Tout le monde peut venir. De 8h à 12h, les cours sont réservés aux femmes, et de 13h à 16h, les classes auront lieu pour les hommes», a confié un employé de l'université.
Seules six femmes sont entrées lors de la première heure de cours sur le campus, gardé par des talibans en armes. Avant la prise de pouvoir des talibans en août, hommes et femmes étudiaient ensemble. Les universités publiques ont rouvert mercredi dans les provinces de Laghman, Nangarhar, Helmand, Nimroz, Farah et Kandahar.
Elles rouvriront le 26 février dans les 28 autres, ont indiqué les autorités. La Mission de l'ONU en Afghanistan (Unama) avait qualifié lundi cette réouverture de «quelque chose de vraiment important» pour le pays. La reprise des cours dans les universités publiques intervient après des discussions fin janvier entre les talibans et des diplomates occidentaux en Norvège, premier pays européen à recevoir les talibans depuis leur prise du pouvoir.
Les nouveaux maîtres du pays assurent s'être modernisés par rapport à leur précédent règne (1996-2001), lorsqu'ils interdisaient toute contestation et piétinaient largement les droits humains.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)