Des universitaires saluent la contribution de Mouloud Kacem Nait Belkacem dans l'écriture de l'histoire de l'Algérie

Des universitaires ont salué, dimanche à Alger, lors d'une conférence organisée par le Haut conseil islamique (HCI), la contribution du penseur et ancien ministre, Mouloud Kacem Nait Belkacem, dans l'écriture de l'histoire de l'Algérie.
Les participants à cette conférence organisée dans le cadre de la célébration du 20e anniversaire de la disparition du défunt penseur ont souligné "sa contribution dans l'écriture de l'histoire de l'Algérie à travers l'écriture des plus importantes étapes de l'évolution de l'Etat algérien depuis l'ère ottomane".
Dans ce contexte, le Pr Belaalam Mohamed Seghir a rappelé les hauts faits du défunt moudjahid Nait Belkacem qui a consacré, selon lui, une importante partie de sa vie à l'écriture de l'histoire de l'Algérie.
Pour sa part, le Pr Mohand Arezeki a abordé la position du défunt par rapport à la question relative à la dimension amazighe qu'il considérait "complémentaire de la dimension arabe" de l'identité algérienne, précisant que le traitement de Nait Belkacem de cette question répondait à la raison, loin de l'idéologie politique.
Par ailleurs, l'ancien ministre Lamine Bechichi, a rappelé les qualités du défunt durant la guerre de libération nationale et son rôle lors des accords d'Evian et dans la sauvegarde de l'histoire de l'Algérie au lendemain de l'indépendance, à travers les nombreuses conférences qu'il a animées à travers tout le pays.
Mouloud Kacem Nait Belkacem est né le 6 janvier 1927 dans le village de Belayane, (Wilaya de Bejaia). Il entame ses premières études dans la mosquée de son village natal avant de rejoindre la mosquée d'El Zeitouna en 1946.
En 1954, il rejoint l'université de Paris pour préparer son Doctorat qu'il a dû abandonner par la suite pour répondre à l'appel à la grève lancé par l'Union générale des Etudiants musulmans algériens (UGEMA).
Aprés l'indépendance, le défunt a occupé plusieurs postes de responsabilité dont celui de ministre des Affaires religieuses.