Des unités économiques privées pénalisées

Certaines entités économiques privées sont freinées, dans leur fonctionnement ou leur développement, par un certain nombre de facteurs, tels que le manque d'énergie et d'eau ou encore l'insuffisance des lots fonciers qui leur sont octroyés dans les zones d'activité où elles sont implantées. C'est le cas de l'unité Allouache de la commune de Rajas, entité spécialisée dans la transformation des dattes, et de l'usine de recyclage des matières plastiques de Chelghoum-Laïd, appartenant à l'homme d'affaires Sebti Abderrazak. La première entreprise est, en effet, dépourvue d'eau et d'énergie électrique et gazière, selon son propriétaire, Allouache Amar, qui a porté cette situation à la connaissance du wali lors d'une récente rencontre organisée par la wilaya avec les exportateurs de la région. "Mon unité de transformation et de conditionnement des dattes est fin prête, j'ai recruté 120 travailleurs, mais le manque d'eau, gaz et d'électricité me met dans l'impossibilité de lancer la production", a-t-il expliqué. L'opérateur a, en outre, dénoncé l'absence d'accompagnement bancaire en matière d'acquisition d'équipements notamment. La seconde unité économique, l'usine de transformation des matières plastiques et de fabrication du polyester de Chelghoum-Laïd, n'est pas mieux lotie. Elle vit, elle aussi, une situation de gêne en raison de l'insuffisance de l'assiette foncière où elle est implantée dans la ZAC de la commune, au moment où 6 lots des 120 que compte cette zone d'activité sont indûment occupés par un bidonville. Le propriétaire a exprimé, lors de la rencontre précédemment citée, son ambition d'agrandir son affaire, qui emploie actuellement 350 travailleurs, en expliquant que ses produits sont présents sur les marchés français, tunisien, italien, espagnol et grec.K B.