Des trombes d’eau inondent les routes

Plus de 20mm de pluie en 24 heures Les averses qui se sont abattues d’une façon continue, ces derniers jours, ont provoqué plusieurs dégâts dans certains quartiers de la ville d’Oran et sa périphérie. Les flaques d’eau, les ralentisseurs et les nids de poule ont rendu, une fois encore, la circulation automobile plus risquée. Entre autre dégât qui a nécessité l’intervention des pompiers est l’effondrement du toit, fait de tuiles, d’un atelier de l’ONCV situé au 22, rue Mossadek à Bel Air. «Aucune victime humaine n’est à déplorer», indique une source proche de la protection civile d’Oran qui fait état toutefois de dégâts matériels causés à certaines machines durant la nuit de mardi à mercredi. Parmi les autres dégâts ayant excédé les automobilistes, ce sont les débordements de ces eaux de pluies et qui ont rendu la circulation difficile voire même dangereuse, en bien des endroits, comme en témoignent plusieurs conducteurs. Des torrents d’eau qui dévalaient des routes ont été signalés, du reste, dans la commune de Bir El Djir, notamment au niveau du rond point El Acyl, un point noir récurrent au même titre que celui situé à la sortie de Bir El Djir, à hauteur du boulevard des Platanes et qui a nécessité l’intervention des équipes de la SEOR et des agents communaux. Ces mêmes tracas ont été vécus, hier, dans la matinée par les automobilistes à Fernanville, en plein centre ville de Bir El Djir, au niveau de la station d’essence de Benmansour, à proximité des pompiers, sur la RN11 et c’est là où les accumulations des eaux de pluies ont fait craindre le pire. Haï Es-Sabah, avec son lot de désagréments, a enregistré lui aussi d’autres stagnations des eaux de pluie mais vite traitées, comme le confirme une source responsable qui explique que tous ces points noirs ont été traités par les différentes équipes techniques mobilisées pour dégager les accès. Il faut dire que le rafistolage des voies publiques a rendu encore plus risquée la circulation automobile sur tout le tracé du futur tramway, en particulier sur le boulevard de l’ANP, à hauteur des Palmiers et à la rue de Mostaganem. «Le tout a été compliqué, comme le dit un taxi, par l’existence de flaques d’eau, de ralentisseurs, de trous et nids de poule». Ajouter à cela, c’est que ce taxi a juré de ne plus faire ces deux tronçons par temps de pluie. Il faut savoir que la moyenne des 20mm de pluie a été dépassée durant ces dernières 24h00. Safi Z.