Des trombes d'eau et de la neige salvatrices sur la wilaya

L'hiver est là, surprenant tout le monde car étant habitué à un décalage de saison. Depuis vendredi dernier, la région de Sidi-Bel-Abbès est généreusement arrosée par la pluie et dans certaines localités notamment celles du sud de la wilaya, la poudreuse a vêtu de blanc les régions montagneuses.Il a plu, selon certains, en quelques heures, une quantité d'eau enregistrée égale à celle d'une quinzaine de jours, faisant la joie des agriculteurs qui ont, durant cette année, accusé des pertes incommensurables sur les récoltes à cause, en grande partie, de la sécheresse qui a sévi et la pandémie du Covid-19 venue compliquer la situation. Nous avons rencontré des agriculteurs presque en larmes en évoquant les dernières récoltes dont la quantité et la qualité étaient déplorables. Certains disent avoir abandonné leurs récoltes en fuyant leurs champs, y laissant des plumes à hauteur de 700 0000 DA et même plusieurs milliards. Heureusement, ce mois de décembre, plus clément, pourra peut-être rattraper les pertes enregistrées. Dans le sud de la wilaya, la neige est tombée sans relâche. Le reste de la wilaya a reçu des trombes d'eau qui, malgré les désagréments que cela peut causer en matière de déplacement, d'inondations, de routes et des chaussées noyées sous les eaux, les Bélabessiens ont été ravis de cette bénédiction en ces moments difficiles qui va, peut-être, mettre fin aux coupures d'eau récurrentes.
A. M.
Sit-in des taxis interurbains devant le siège du médiateur de la République
Dans la journée de dimanche, les chauffeurs de taxi interurbains et urbains se sont tournés, cette fois, vers le médiateur de la République pour porter leurs doléances, à savoir, la reprise de leur activité dont le gel les pénalise fortement. Les chauffeurs de taxi interurbains demandent la levée du gel sur l'activité pendant le week-end. Les protestataires se sont retrouvés devant le siège du médiateur de la République, le sollicitant de plaider leur cause, eux dont la situation est à la limite de la précarité à cause de la pandémie du Covid-19, soulignant que ce gel profite tout simplement à ceux qui travaillent clandestinement, alors que ceux qui le respectent en pâtissent énormément. Ils interpellent les services compétents à mettre fin à cette situation.
A. M.