Algérie

Des travaux rythmés par les mutations sur la scène mondiale



Des travaux rythmés par les mutations sur la scène mondiale
Les travaux et les réunions à divers niveaux des institutions de l'l'Union africaine (UA) vont se poursuivre avec la tenue, les 29 et 30 du mois en cours, du 18e sommet ordinaire des chefs d'Etat et de gouvernement dans la capitale éthiopienne.
Les travaux de l'Union africaine qu'abrite, depuis jeudi, Addis Abeba, se tiennent dans une conjoncture particulière, marquée par des changements survenus dans le monde. Sur le plan continental, on note l'arrivée d'un nouveau membre, le Sud-Soudan, ainsi que de nouveaux représentants de pays, issus des changements survenus en Tunisie, Libye et l'Egypte. Ainsi, l'examen des questions inscrites aux travaux des réunions de l'Union africaine, se fera à la lumière des mutations en cours dans les relations internationales et les conséquences de la crise économico-financière dans les pays occidentaux. Il s'agit principalement de la réunion du Comité africain des chefs d'Etat sur la réforme des Nations unies et l'examen des questions liées à la paix et la sécurité, et la consolidation de la coopération commerciale en Afrique. L'architecture continentale et l'approche politique africaine ont fait que l'UA constitue le cadre du traitement des questions qui se posent au continent et l'interlocuteur de l'Afrique avec le reste du Monde. Si des avancées ont été enregistrées, il n'en demeure pas moins que des efforts sont à consentir en la matière, d'autant plus que de nouveaux défis surgissent à la lecture des évènements survenus dans certains pays africains, enregistrant l'entrée en force des acteurs étrangers, à l'exemple de l'Otan en Libye et le rôle des forces spéciales françaises en Côte d'Ivoire. S'agissant de la Somalie qui connaît la première expérience d'une force hybride ONU-UA, l'accompagnement du pays pour sortir de la spirale de la violence connaît des difficultés au vu des opérations terroristes des Shabab qui perdurent. A cela vient s'ajouter les récents évènements survenus au Darfour en plus des tensions entre Khartoum et le Sud-Soudan, qui semblent s'inscrire dans la durée, et qui sont porteuses d'incertitudes sur leur avenir. Ces pays sont au c'ur des stratégies des pays riches. S'agissant du volet économique, l'inscription aux travaux de l'Union africaine, de la coopération commerciale inter-africaine ouvre des perspectives dans le traitement des carences en la matière, sachant qu'en matière d'infrastructures de base, des avancées sont à noter même si d'autres efforts sont à consentir. Hisser les échanges commerciaux entre les pays africains vise un double objectif : permettre aux produits africains d'accéder aux différents marchés locaux des pays d'Afrique, en réponse aux règles non équitables régissant le commerce mondial, mettant à mal l'économie africaine, en particulier le secteur agricole. Un mouvement de commerce entre les acteurs africains constituera par la même occasion un moteur pour la relance et la consolidation de l'économie africaine, sur les plans local et continental. Il est utile de rappeler que la tenue de la 26e réunion à Addis Abeba des chefs d'Etat et de gouvernement du comité africain d'orientation du Nepad sera l'occasion d'examiner les projets retenus. Examen qui sera fait sans nul doute sur fond du recul des pays riches et le non-respect de leurs engagements financiers pris en la matière. Un désengagement qui n'est pas, il y a lieu de le noter, la conséquence de la crise économico-financière qui secoue les pays riches, car avant 2008, ces pays ne tenaient pas leurs promesses.


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