Algérie

Des travaux à la traîne



Des travaux à la traîne
La fin des travaux de rénovation du réseau d'eau potable peine à voir le jour en dépit des grands moyens déployés.Une entreprise a été dépêchée d'Alger mais qui selon certaines indiscrétions n'a pas les moyens de sa politique puisqu'elle opère en sous-traitance. Que peuvent représenter ces travaux de restauration par rapport au projet colossal qu'est l'interconnexion du barrage de Timgad (Koudiet Lemdaouer) à celui de Béni Haroun situé à Mila !La conduite qui devait parcourir 120 km à travers monts et dépressions avec, en sus, l'installation de plusieurs stations de pompage était, elle, au rendez-vous et l'eau coule déjà à flots et depuis voilà deux semaines. Abdelkrim Chebri, directeur de wilaya à l'hydraulique, de passage, dimanche passé, à l'émission de la radio locale «Le forum de la presse», répondant aux interrogations d'El Watan, évoquera les difficultés de travailler dans les milieux urbains et tous les désagréments que ceux-ci peuvent générer à la circulation.Or, une opération pareille se doit d'être tributaire d'un plan bien détaillé et doit surtout respecter les délais, tant une grande partie de la ville souffre du manque d'eau. Non seulement il y a le retard dans les délais de réalisation, mais encore plusieurs pans du réseau routier à l'intérieur de la ville qui sont éventrés et laissés tels quels. Le P/APC de Batna ne s'est d'ailleurs pas empêché de s'en plaindre, en ces termes : «J'ai saisi le chef de daïra pour que le contrat ne soit pas renouvelé avec cette entreprise», nous a-t-il confié. Autres aléas et pas des moindres : les fuites constatées sur le réseau alimentant Hamla, la nouvelle ville.Le secteur, a déclaré Abdelkrim Chebri, a dû recourir au forage pour approvisionner les habitants, en attendant la réparation. Cette partie du réseau a été réalisée, pour rappel, par la Dlep et la DUC. Par ailleurs, l'entreprise Cosider, chargée de la couverture d'une partie de l'oued qui traverse la ville dans sa partie sud-est (il traverse Z'mala et la cité du 5 Juillet) semble mener à bien sa tâche et les travaux avancent à vue d'?il. Ce projet, pour rappel, qui s'élève à plus de 2 milliards de dinars, sera d'un grand salut pour les riverains qui souffrent durant la période estivale à cause des moustiques, des rongeurs et des odeurs nauséabondes, d'autant plus que cet oued traverse toute la ville.L'autre aspect que nous avons traité plusieurs fois dans nos colonnes, est celui du gaspillage de l'eau par les stations de lavage. Une multitude de stations qui exploitent la nappe phréatique et qui semblent échapper à tout contrôle au point où, nous dira notre interlocuteur, que des «certaines de stations fonctionnent sans autorisation». D'autre part, -et on ne le répètera jamais assez-, l'arrosage des espaces verts pris en charge par les services de l'APC, se fait avec de l'eau potable. Or, il serait préférable d'utiliser l'eau traitée par la station d'épuration qui, elle, ne contient pas de chlore et ne nuit pas autant aux plantes que l'eau potable traitée au chlore. Tous ces constats font appel à une exploitation rationnelle de cette denrée précieuse en imposant à l'APC d'utiliser les eaux de récupération, et aux stations de lavage de se doter de mini-stations de recyclage.




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