Des travailleurs sans salaires depuis 3 mois Entreprise espagnole de réhabilitation du vieux bâti

Les travailleurs algériens au niveau des chantiers de réhabilitation des immeubles du vieux bâti au centre-ville d'Oran, notamment au boulevard Maâta Mohamed El Habib, sont en colère.
Ces derniers, embauchés par une société espagnole en charge de ce grand projet, affirment «ne pas avoir perçu leurs salaires depuis trois mois». Ils sont 120 ouvriers à travailler pour le compte de cette entreprise espagnole. Les travailleurs qui ont observé, samedi dernier, un arrêt de travail en guise de protestation affirment qu'ils «ne sont même pas assurés». Les 120 ouvriers ne bénéficient pas de la sécurité sociale malgré la complexité de leur travail. «On exécute un travail pénible. Certes, on apprend le métier de restauration du vieux bâti, mais on a convenu d'un salaire avec l'employeur et cela fait 3 mois qu'on n'a rien perçu».
Ces travailleurs ont accordé un délai d'une semaine à l'entreprise espagnole pour leur verser leurs salaires faute de quoi ils gèleraient tous les chantiers de réhabilitation du vieux bâti. L'entreprise espagnole chargée de la réhabilitation du vieux bâti a en charge une quarantaine d'immeubles au niveau du boulevard Maâta Mohamed El Habib. Cette entreprise a également effectué une étude de restauration de l'hôtel de ville dont le marché, d'un coût de plus de 60 milliards, est convoité par l'ensemble des entreprises étrangères spécialisées dans la restauration du vieux bâti installées Oran. Des entreprises françaises, italiennes et espagnoles se partagent le grand projet de réhabilitation des immeubles du centre-ville d'Oran.