Algérie

Des travailleurs de stations thermales de Sétif sans salaire



Cela fait plusieurs semaines que les complexes et stations thermales de la wilaya de Sétif à l'instar d'autres villes du pays ont baissé rideau. La mesure prise par le gouvernement afin d'éviter la propagation du Covid-19 a énormément pénalisé les investisseurs ainsi que les travailleurs de cette activité.Les employés de sept stations thermales de la commune de Hammam Sokhna au sud de la wilaya, les trois hammams de Ouled Tebbène et deux d'El-Hamma au Sud employant chacun entre sept et dix personnes sont au chômage technique. En effet, du jour au lendemain et depuis le début de la pandémie, des dizaines de travailleurs dont plusieurs journaliers sont sans salaire.
"Le patron nous a indiqué qu'il ne peut pas payer nos salaires car l'activité est à l'arrêt. Après négociations, il nous a accordé la moitié du salaire. C'est insuffisant mais c'est mieux que rien", nous dira Mohamed un travailleur au sein d'un complexe thermal au sud de la wilaya.
Les travailleurs du secteur public ont aussi été privés des primes dont la prime de rendement collectif. "Cette période de confinement et de fermeture de notre établissement a coïncidé avec la période des vacances scolaires qui connaît généralement un pic d'affluence des curistes.
C'est un manque à gagner pour l'entreprise et du coup il affecte la prime de rendement collectif des travailleurs qui coïncide avec le mois sacré et l'Aïd el-fitr qui ramènent avec eux les poids des dépenses", nous dira Salim, un travailleur du complexe de Hammam Guergour.
De son côté Larbi un quinquagénaire exerçant comme caissier au niveau d'une station thermale privée a indiqué qu'il est pour un retour au travail tout en veillant à la désinfection et en assurant l'hygiène des chambres et des salles d'attente et en faisant respecter les mesures de distanciation sociale et s'il le faut donner des rendez-vous avec précision de l'heure.
"Nous ne pouvons pas continuer ainsi car, nous ne pouvons pas subvenir aux besoins de nos familles. Nous devons adapter notre travail à la conjoncture sanitaire", renchérit notre interlocuteur.

FAOUZI SENOUSSAOUI


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