Des travailleurs de l'entreprise Mediterranean service company (Medco), une filiale de l'Enip, chargée essentiellement des opérations de transit, de dédouanement et de consignation, ont tenu, lors d'un passage à nos bureaux, à attirer l'attention sur les conditions socioprofessionnelles précaires qu'ils endurent.
«Nous sommes 80 travailleurs, 40 permanents et 40 contractuels à vivre en dehors de la nouvelle politique de Sonatrach. Medco qui est pourtant une filiale à part entière de l'Enip reste le parent pauvre du secteur des hydrocarbures. Nous ne comprenons pas le mépris affiché à notre égard», lance un des travailleurs.
Il explique qu'étant une filiale de l'Enip, Medco aurait dû aussi faire partie du groupe Sonatrach. «le 22 juin 2009, une note des instances centrales a pourtant été adressée à l'Enip et à ses filiales pour les informer de la future intégration au groupe Sonatrach. Or, si l'Enip a bel et bien été intégrée, Medco est toujours aux oubliettes», a-t-il ajouté, en précisant: «Nous avons saisi l'inspection du travail pour une éventuelle conciliation avant d'enclencher d'autres formes de protestation.» Il a souligné le fait qu'ils ne disposent ni d'une convention collective ni de règlement intérieur.
Posté Le : 13/03/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Khider Ouahab
Source : www.elwatan.com