Algérie

Des travailleurs de l'APC de Bouzaréah observent un sit-in ouvert Ils ont été licenciés après des années de service



236 travailleurs contractuels de l'APC de Bouzaréah (Alger), victimes de licenciement, observent depuis hier des regroupements de protestation au siège de la commune, selon un employé de cette APC.
Un fonctionnaire contractuel a indiqué que depuis son recrutement en qualité d'agent de sécurité il y a dix ans, il n'a bénéficié d'aucune augmentation de salaire ni d'aucun autre droit en précisant que des retards dans les versements de salaire ont été à plusieurs reprises enregistrés.
Selon un autre travailleur, «aucun préavis n'a été transmis concernant ce licenciement» qualifié «d'une atteinte au droit professionnel du personnel de l'APC». Interrogée sur les revendications prioritaires des travailleurs, une femme de ménage, ayant treize ans de service au niveau de cette mairie, a cité «la titularisation comme la seule revendication qui ouvre la porte pour arracher tous les autres droits».
Un autre travailleur a indiqué que «sous prétexte de problèmes financiers que connaît l'APC, l'administration a pris la décision de licencier la majorité des agents de sécurité».
Depuis leur recrutement dans le cadre du dispositif de pré-emploi, ces travailleurs «n'ont pas été déclarés au niveau de la Fonction publique afin qu'ils puissent être enregistrés au service des assurances». Avec des salaires qui ne dépassent pas les 10 000 dinars, ces travailleurs ont fait savoir que «des tâches risquées ont été accomplies sans aucune prime». Pour sa part, le président d'APC, Mohamed Lamine Kitouni, a indiqué que «la plupart des agents ont été recrutés dans le cadre d'un programme subventionné par la wilaya».
«La décision de leur licenciement a été prise également au niveau de la wilaya sans aucune implication de l'APC», explique-t-il. En sa qualité de premier responsable de l'APC, M. Kitouni a indiqué qu'une réunion aura lieu avec les responsables de la Fonction publique prochainement et lors de laquelle il va solliciter les services concernés afin de libérer le maximum de postes. Il a également signalé que 94 postes sont jusqu'à maintenant assurés.
Concernant les critères choisis pour recruter ces travailleurs licenciés, M. Kitouni a indiqué que l'ancienneté et la position sociale sont les deux principaux points qui seront pris en considération. Il a révélé que depuis trois mois, ces travailleurs ont été pris en charge par les services des finances de l'APC sans que leur situation soit réglée. Il a tenu également à ajouter que «les problèmes qui perdurent actuellement au niveau de l'APC de Bouzaréah est un cumul des situations non réglementaires dont les précédents présidents d'APC sont les seuls responsables».


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)