Algérie

Des transporteurs exigent plus de souplesse



Des dizaines de transporteurs intercommunaux, assurant surtout la desserte de et vers le chef-lieu de wilaya, se sont rassemblés dimanche, devant le siège de la Direction du transport de la wilaya pour demander un assouplissement des conditions qui leur sont exigées pour la reprise de leur activité.Selon certains routiers que nous avons rencontrés sur les lieux, la situation s'est exacerbée ces derniers jours avec la multiplication des barrages de la gendarmerie au niveau des différents axes qui relient ces communes au chef-lieu de wilaya.
Selon eux, les gendarmes sont à l'affût du moindre manquement au protocole sanitaire comme le masque pour tous les voyageurs, la présence du désinfectant et surtout la distanciation sociale avec le transport de 50% de voyageurs au maximum. Or, selon ces professionnels, cette mesure concernant le taux de remplissage des sièges qui devraient être occupés, n'est pas appliquée dans toute la wilaya, puisque des transporteurs de certaines communes, prennent jusqu'à 100 sans être inquiétés.
Pour toutes ces raisons, ils rappellent toutes les charges qu'ils paient, dont les impôts, mais également les frais d'entretien des fourgons et autres minibus, comme le gasoil, les pneus, l'huile, les filtres, etc., ajouté à cela les 7 mois restés sans travail durant cette année, demandent aux pouvoirs publics de leur permettre d'occuper toutes les places assisses disponibles en respectant seulement l'obligation du port du masque et la présence du gel hydroalcoolique durant tout le trajet. Selon les protestataires, ce n'est qu'avec cette condition qu'ils pourront reprendre et faire face au déficit enregistré durant cette année.
De son côté, le président du syndicat de wilaya des transporteurs qui s'exprimait sur les ondes de radio Bouira, et qui reconnaît la justesse du protocole sanitaire exigé depuis le 13 juin dernier, a indiqué, par ailleurs, qu'il comprend également ces transporteurs qui ont accusé des pertes énormes avec l'arrêt de leur activité pendant plusieurs mois.
Aussi et tout en appelant le ministère de tutelle à trouver une solution qui puisse les satisfaire, le représentent du syndicat des transporteurs de la wilaya de Bouira, a saisi cette occasion pour rappeler un autre problème qui a surgi dernièrement avec l'aide des 90 000 dinars destinée à certains secteurs dont celui du transport.
Une aide de 90 000 dinars qui est disponible actuellement mais que les transporteurs refusent de prendre puisqu'il leur est exigé comme condition, le payement des frais de la Casnos au titre de l'année 2020, qui est de 45 000 dinars. Il demande à revoir cette condition pour permettre aux transporteurs qui font face à beaucoup de dettes contractées durant cette période d'arrêt de travail, de retirer cette aide de 90 000 dinars.
Y. Y.


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