Algérie

Des traditions ancestrales marquent la célébration du nouvel an amazigh dans les oasis des monts des Ksour



Des traditions ancestrales marquent la célébration du nouvel an amazigh dans les oasis des monts des Ksour

Les habitants des oasis des Monts des Ksour, dans la wilaya de Nâama, continuent de perpétuer des traditions ancestrales pour célébrer le Nouvel An amazigh «Yennayer», qui marque le début de la saison hivernale de l'année agricole et constitue une occasion de raviver les coutumes authentiques et de renforcer les liens familiaux.L'essence de cette célébration réside dans la préservation des coutumes et des festivités, qui représentent un patrimoine immatériel de plusieurs régions de la wilaya, telles que les ksour d'Asla, Tiout, Sfissifa, entre autres, dans le but de garantir leur durabilité, selon plusieurs notables et habitants des oasis des monts Ksour. La célébration de Yennayer, qui coïncide également avec la fin de la récolte des dattes, est intimement liée à la terre et aux activités agricoles. Les habitants considèrent souvent cette période de l'année comme étant le moment propice pour le lancement des travaux agricoles et l'associent à un sentiment d'optimisme pour une année prospère grâce aux pluies bienfaitrices, comme l'explique Hadj Khechaï Mâammar, notable de Ksar Tiout.Il ajoute que le nouvel an amazigh est une étape pour évaluer la saison agricole et réhabiliter les palmeraies, en procédant au nettoyage des arbres, à l'élagage des branches sèches, au curage des puits d'irrigation et au nettoyage des canaux traditionnels de distribution d'eau. Ce calendrier amazigh, lié à la terre et à l'agriculture, est profondément enraciné dans l'histoire. L'Association nationale pour le développement du tourisme des ksour et des oasis s'efforce de le transmettre aux générations futures et de le préserver comme un patrimoine commun et un symbole de la mémoire collective, souligne le président de l'association, Bounoua Mohamed.La célébration de cette occasion patrimoniale à Nâama se déroule dans une ambiance conviviale autour d'un dîner collectif organisé la veille du nouvel an.Les habitants préparent un plat traditionnel appelé «mardoud» ou «berkoukes» en amazigh, constitué de petites graines de semoule roulées, plus grosses que celles du couscous, accompagnées d'une sauce aux légumes et à la viande, fraîche ou séchée (Keddid). Ce plat, particulièrement consommé en hiver, peut être épicé ou sucré avec des morceaux de dattes.n




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