Algérie

Des terres agricoles inondées par les eaux usées



Des terres agricoles inondées par les eaux usées
Personne n'est intervenue pour empêcher les fellahs indélicats de la région de Tighennif, plus précisément au lieu dit Ouled Yahia, sur la route d'El Hachem, d'utiliser les eaux usées pour l'irrigation de champs agricoles. C'est notamment, le cas dans les environs d'Ouled Yahia et sur la route d'El Hachem.Ce n'est pas la première cuvée, vu que ce phénomène, un véritable danger pour la santé humaine, ne cesse de prendre des proportions alarmantes, et ce, devant le regard médusé des responsables et autres services concernés par cette catastrophe rampante. Plusieurs fellahs rencontrés dans le cadre de cette ignoble affaire, qu'on veut à tout prix noyer dans les eaux usées, se sont rapprochés de la maison de la presse Bakhti- Benaouda pour dénoncer le phénomène d'utilisation des eaux usées par des irascibles fellahs, utilisant des pompes pour puiser la saleté, en la déversant sur les oliviers, les champs d'oignons et autres légumes dont malheureusement nous nous consommons quotidiennement. Les fellahs qui ont rejoint la maison de la presse de Mascara, ils étaient unanimes pour déclarer en ces termes : «L'intervention des autorités publiques ne suffira pas à endiguer le phénomène de l'utilisation des eaux usées non traitées dans l'irrigation. Car certains agriculteurs basés près du bassin de décantation utilisent des pompes pour puiser les eaux usées dans les canaux réservés à leur évacuation. D'ailleurs, la région ciblée par cette opération illicite d'irrigation des terres agricoles par des eaux usées, les fellahs et les riverains se plaignent des odeurs nauséabondes, de la prolifération d'insectes, ainsi que de maladies de peau et de problèmes de respiration, explique un fellah dérouté par de tels agissements calamiteux. Et ce n'est pas tout. Le recours aux eaux usées est très nocif pour les cultures et, surtout pour les consommateurs. Des spécialistes exerçant dans le domaine épidémiologique dans la wilaya de Mascara expliquent : «Des parasites pourraient être transmis à l'homme par les plantes ou les parties des plants qui entrent en contact avec les eaux usées ou la terre qui en a été irriguée sont de plus en plus opérées sur le territoire de la wilaya» Pour conclure, la polémique suscitée par l'usage d'excréments humains dans une exploitation agricole de la région de Tighennif a vocation agricole n'est que la partie visible de l'iceberg n'est rien en comparaison de sa masse immergée, invisible, et ce, vu l'absence des moyens répressifs qu'encourent ce genre de délits Pourtant, l'état actuel du dispositif répressif, marqué par de nombreuses particularités, oscille entre forces et faiblesses. Devant l'abondance des infractions, assorties de mécanismes de répression divers, se dressent les défectuosités patentes d'un système à simplifier et à harmoniser, en vue d'une répression efficace de la délinquance écologique. En vain...C'est honteux !


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