Des tentatives vouées à l'échec

Peut-on encore penser sérieusement à parasiter le Sommet d'Alger, aux dernières heures de sa tenue, alors que pratiquement «tout est ficelé», et qu'il ne reste plus qu'à accueillir les dirigeants arabes et les délégations les accompagnant ' Des informations relayées, ces deux derniers jours, par la presse marocaine à propos d'une prétendue participation du Président sahraoui, Brahim Ghali, aux travaux du 31ème Sommet arabe d'Alger, ont été jugées comme une tentative de parasiter la tenue du Sommet d'Alger, qui se tient les 1er et 2 novembre. De son côté, le représentant permanent de l'Algérie auprès des Nations Unies, Nadir Larbaoui a dénoncé des informations « fallacieuses et tendancieuses ». Le diplomate algérien a considéré que « de telles informations sont relayées dans une tentative de détourner l'attention sur le Sommet arabe, voire tenter d'entamer sa crédibilité », au moment où « les prémices de son succès se dessinent à l'horizon, notamment après les réunions exploratoires tenues au niveau des délégués permanents et du Conseil économique et social de la Ligue arabe (CESA) ». Les tentatives de saborder la tenue de ce Sommet arabe d'Alger ont été nombreuses et ont commencé assez tôt, une année avant le rendez-vous. Les initiateurs de ces campagnes malveillantes sont connus, mais difficile d'admettre qu'un pays arabe ou que des ressortissants arabes y mettent de leur sauce. Mais, toutes ces tentatives ont été vouées à l'échec. Comment expliquer alors cette dernière sortie de médias marocains, qui ont fait ressortir un dernier souffle, en annonçant la participation du président sahraoui au sommet d'Alger, alors même que la République arabe sahraouie n'est pas membre de la Ligue arabe, comme l'a fait remarquer M. Nadir Larbaoui ' Le roi du Maroc Med VI a été officiellement invité à participer à ce Sommet d'Alger, et jusqu'à l'heure sa présence reste probable, tant que le concerné ne s'est pas excusé, comme l'a fait le prince héritier saoudien, qui a contacté le Président Tebboune pour lui faire part de l'impossibilité d'assister aux travaux du sommet, non sans lui donner les raisons qui l'empêchent de se rendre à Alger.