Algérie

Des surveillants généraux crient à la discrimination



Des surveillants généraux de l'éducation à Mila qualifient l'ordonnance 06-03 portant statut de la Fonction publique de discriminatoire.Le texte législatif en question donne le droit à une catégorie de surveillants généraux d'accéder au poste de directeur ou d'inspecteur de l'éducation et en prive une autre.
En effet, l'ordonnance citée plus haut n'autorise que les surveillants généraux issus du corps des enseignants à postuler au poste de directeur d'établissement scolaire ou d'inspecteur et exclut ceux issus de la catégorie des surveillants. Dans une lettre adressée au département ministériel de tutelle, dont nous détenons une copie, les concernés appellent le premier responsable du secteur à les rétablir dans ce qu'ils appellent leur droit, et ce, par l'abrogation de cette ordonnance «injuste». Ils expliquent que les surveillants généraux issus de la corporation des surveillants sont pratiquement tous titulaires d'une licence, alors que, ironie du sort, beaucoup de leurs collègues issus de la catégorie des enseignants n'ont que le niveau terminale.
Nos interlocuteurs soulignent qu'ils ont suivi, dans des instituts de l'éducation, la même formation spécialisée dispensée à leurs collègues et qu'ils sont détenteurs de la même attestation de succès.
Et de s'interroger : «Si on n'est pas digne d'être des chefs d'établissement, pourquoi alors la direction fait-elle appel à nos services pour assurer l'intérim chaque fois qu'il y a une situation de vacance du poste de directeur ' Nous sommes victimes, depuis des années, de cette loi arbitraire et nous demandons à être reconsidérés, à la faveur de la nouvelle politique du pays qui ambitionne de lever toutes les injustices», a-t-on écrit.
Kamel Bouabdellah
Le patrimoine arboricole en proie aux feux
D'importantes plantations d'arbres fruitiers sont parties en fumée, vendredi dernier, à Mila.
Après les feux de forêt qui ont ravagé, la semaine passée, des centaines d'hectares de chêne et de chêne-liège, c'est au tour des oliveraies et des plantations de néfliers indigènes de faire les frais des flammes.
Des centaines d'oliviers ont été dévastés, ce vendredi en fin d'après-midi, par un incendie qui s'est déclaré dans des vergers de la commune montagneuse de Baïnan, au nord de la wilaya.
La Protection civile indique qu'une importante plantation d'oliviers comprenant des centaines de sujets productifs et des centaines d'autres plantés récemment a été calcinée vers 17h, dans la région arboricole de Lagsaâï, à Baïnan. Trois heures et demie plus tôt, soit à 13h 30, c'était une plantation de néfliers indigènes qui prenait feu dans la commune de Minar-Zaraza, à l'ouest. Le sinistre a causé la destruction de centaines de néfliers indigènes, ainsi qu'une importante superficie de maquis.
K. B.


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