Algérie

Des supporters empêchés d'y assister



Des supporters empêchés d'y assister
La Fédération algérienne de football et l'entraîneur national n'ont pas lésiné sur les moyens ' et quels moyens ' ' pour empêcher des supporters et des journalistes algériens d'assister à l'entraînement des Verts, hier, au stade Bonne Rencontre de Toulon. Toulon (France). De notre envoyé spécial En effet, des CRS munis de bombes lacrymogènes et appuyés par la brigade cynophile, ont été déployés devant le stade en question avec comme instruction, éviter tout contact de la foule et des reporters avec l'équipe nationale. « C'est votre pouvoir qui a décidé ainsi, nous ne sommes pour rien dans cette interdiction. Nous avons reçu ordre de ne laisser personne accéder à l'enceinte, même pas aux tribunes », nous a déclaré un officier des CRS.Dehors, la tension montait d'un cran et les quelque 200 personnes ayant fait le déplacement de plusieurs villes françaises ont dû attendre longtemps avant de retourner bredouilles, non sans avoir exprimé leur désapprobation envers les gestionnaires du football national.La colère et la déception se lisaient sur tous les visages. « Lorsqu'ils avaient besoin de nous, ils n'ont pas hésité à mettre en place un pont aérien entre Alger et Khartoum, et maintenant que la qualification au Mondial est assurée, on nous a tourné le dos et on veut même nous humilier devant les Français », nous ont indiqué des supporters indignés par ces comportements irresponsables. La presse n'a pas été épargnée par ce mauvais traitement puisqu'elle a été carrément empêchée de faire son travail, alors que « nous avons effectué plus de 1000 km pour venir ici afin d'informer nos lecteurs sur le déroulement du stage de l'EN », ont déclaré des journalistes attendant à l'extérieur.Signalons qu'outre ces agissements, les responsables de l'EN ont pris tout le monde à contre-pied hier en délocalisant à la dernière minute la séance d'entraînement qui était programmée au stade de Géménos. Là aussi, des supporters ont été désagréablement surpris par la décision des dirigeants et manifesté eux aussi leur mécontentement.


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