Algérie

Des structures sans entretien



Des structures sans entretien
Sur une dizaine de crèches réalisées dans la wilaya de Jijel, une seule est en activité, une autre est au centre d'un litige et les autres sont dans l'attente d'une hypothétique exploitation.Dans certaines communes, ces garderies d'enfants ne sont plus que des structures encombrantes. «On ne sait pas quoi en faire, les avis d'appel d'offres n'ont suscité aucun intérêt», affirment des initiés aux péripéties de ces structures. Les rares personnes qui se sont intéressées à ces crèches ont demandé le changement de leur vocation pour les exploiter dans un autre domaine.Pour nos interlocuteurs, cette éventualité ne se pose pas dans la mesure où leur gestion est conditionnée par un cahier des charges. Face à ce blocage, des instructions ont été données par le wali pour relancer le processus de leur exploitation. Or, il faut toujours espérer que ces instructions se traduisent par une suite positive lors du lancement des avis d'appel d'offres. Non équipées et non entretenues depuis des années, certaines de ces structures nécessitent des travaux de réhabilitation.C'est le cas de la crèche de la ville d'El Milia, qui n'a, par ailleurs, suscité aucun intérêt pour son exploitation. «Elle est délabrée et le prix proposé pour son adjudication n'a pas suscité d'offres», indique-t-on. A Sidi Marouf, on déplore que la crèche de cette commune ait été réalisée dans une localité à vocation rurale, ce qui rend aléatoire la présentation de toute offre. C'est aussi le cas à El Ancer, où aucune offre n'a été présentée lors du lancement de l'avis d'appel d'offres. L'unique crèche à être exploitée dans la wilaya de Jijel est celle de Taher. Ouverte aux enfants de cette ville, elle est en activité depuis déjà un certain temps. A Jijel, l'adjudication de la crèche de cette ville a pris un tournant complexe.Le refus d'approbation du contrat de concession par l'autorité compétente est à l'origine d'un litige opposant la commune au bénéficiaire de ce contrat. «J'ai soulevé mon problème au P/APC et aux responsables de la wilaya et j'ai été reçu par le wali, et enfin, je me suis adressé au ministère de l'Intérieur et au président du Conseil de la nation et je continue à courir pour recouvrer mes droits dans la gestion de cette crèche», affirme le bénéficiaire du contrat.Après s'être acquitté du montant d'un cautionnement de quatre mois, selon les documents présentés, en plus d'avoir investi une importante somme d'argent dans l'équipement de cette garderie, il est sommé de restituer les clés de la crèche à la commune. En attendant le lancement d'un autre avis d'appel d'offres, suite à l'annulation de cette procédure, comme il est précisé, cette crèche se retrouve, pour ainsi dire, dans la même situation que les garderies des autres communes, toujours inexploitées.




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