Algérie

Des spéculations sans fondement



Des spéculations sans fondement
Selon le porte-parole de l'ASO-Chlef (où était le président de ce club, celui qui aurait dû assister à cette AG '), Abdelkrim Medouar, «les clubs tunisiens et marocains ont toujours le statut d'amateurs et ils vivent parfaitement bien cette situation. Ils participent même à la coupe du monde des clubs champions. Alors, pourquoi les clubs algériens doivent-ils acquérir obligatoirement ce soi-disant statut de professionnel, alors qu'il ne leur convient pas à tous les niveaux '»Il préconise ainsi le retour à l'amateurisme dans le football algérien. Mais un amateurisme-marron puisqu'on sait qu'en Algérie, que vous soyez professionnel ou amateur, vous percevez des sous pour jouer. Mais le problème ne se situe pas à ce niveau. Ce que nous voulons dire c'est que le porte-parole du club chélifien est soit mal informé, soit il cherche sciemment à tromper son monde. En effet quand il raconte qu'en Tunisie et au Maroc les clubs sont tous amateurs cela est faux. En Tunisie ou au Maroc si un club veut prendre part à une compétition internationale sous l'égide de la Fifa ou de la CAF, il doit obligatoirement avoir une licence professionnelle. Seulement dans ces deux pays, les clubs professionnels ne sont pas légion alors que chez nous n'importe qui peut endosser un tel statut.Il y a plusieurs années de cela, quand Mohamed Raouraoua, le président de la FAF, nous parlait de son objectif de lancer le professionnalisme en Algérie, il ne pensait qu'à quelques clubs. «Avec 6 à 8 clubs ce serait super nous expliquait-il. 6 à 8 clubs que l'Etat pourra aider à se développer et qui serviront de locomotive à tout le système.» Or, on n'a jamais su pourquoi, Raouraoua n'a pas tenu cette promesse puisque, pour lancer le professionnalisme dans le football algérien en 2010, il n'avait pas hésité à sélectionner 32 clubs. Il était même allé jusqu'à promouvoir l'Olympique de Médéa qui évoluait dans une division inférieure. On se souvient qu'à l'époque le club de Bentalha, pourtant géré par un investisseur privé, s'était retiré de la course alors qu'il avait le droit d'y participer, car il trouvait l'engagement trop aléatoire.Ce qu'il faudrait ce n'est pas revenir à l'amateurisme mais plutôt sélectionner 6 à 8 clubs qui eux continueraient dans le professionnalisme, à l'instar de ce qui se fait en Tunisie et au Maroc. Ils deviendraient des clubs chez qui la notion de clubs formateurs serait prise au sérieux puisqu'ils pourraient bénéficier de l'outil indispensable pour ce genre de mission. Voilà ce que le football algérien attend de ces clubs et non des spéculations sans fondement.




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