Mardi, les souscripteurs au programme AADL 2 de la wilaya de Skikda sont revenus à la charge. «Nous dénonçons le fait accompli qu'on tente de nous imposer en cherchant à nous ?caser' dans le site de Gribissa, encore en chantier, alors qu'à aucun moment on n'a postulé pour ce lieu», déclare l'un des souscripteurs lors du rassemblement tenu devant le siège de l'antenne locale de l'AADL.Munis de pancartes portant leurs revendications, les protestataires ont déploré les interminables promesses qu'on ne cesse de leur faire, alors que leur situation n'a pas changé depuis 2016.
Lors d'un échange avec le directeur de l'antenne locale, ils ont tenu à revenir sur leur situation. «Depuis 2018, on n'a toujours pas reçu nos préaffectations. Lors d'une réunion tenue au mois de mai 2018 au siège de la wilaya, vous nous aviez promis qu'on allait bientôt recevoir nos préaffectations, mais depuis, on attend. On est allé voir le directeur régional à Annaba à trois reprises pour exposer notre cas, il nous a fait moult promesses sans aucune suite», rappellent-ils.
Et de poursuivre : «En 2016, on avait officiellement opté pour les deux sites, Bouzaâroura et les 800 logements de Azzaba. On y tient toujours et nous refusons toute tentative de nous réaffecter vers le site de Gribissa».
Les souscripteurs ont aussi posé des questionnements au sujet des anomalies relevées dans le nombre de logements restants du programme AADL 1 qui ne cesse de changer, de jour en jour. «Au départ, il était de 1000, puis 1200 et actuellement il est de 1 563. Il y a eu beaucoup de désistements et nous estimons que nous sommes prioritaires pour en bénéficier.
Pourquoi refusez-vous de nous attribuer ces logements et pourquoi le DG chercherait-il à nous orienter vers le site de Gribissa, dont le taux d'avancement ne dépasse pas les 10 % '» se sont-ils interrogés.
Ce sujet a d'ailleurs été longuement débattu, même si tout le monde devine que les logements restants du programme AADL 1 de Bouzaâroura et de Azzaba devraient être attribués dans le système des quotas. Chose que les souscripteurs de l'AADL refusent et demandent qu'on leur accorde enfin «leurs droits». De toute façon, le programme AADL, et depuis son avènement, a de tout temps connu des problèmes et d'autres dépassements à Skikda.
Une wilaya que les pouvoirs centraux continuent de négliger et de considérer comme une petite bourgade, où l'épineux problème de logement est géré par des directions implantées dans d'autres wilayas. Une petite «sous-préfecture» en somme !
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Posté Le : 23/05/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : K Ouhab
Source : www.elwatan.com