Des souscripteurs AADL 2013 désemparés

Encore une fois, des souscripteurs qui sont invités à faire le choix du site se retrouvent devant un dilemme, surtout pour ceux dont la résidence est loin des sites proposés.Samedi dernier, lors de l'ouverture de la plateforme nationale pour les souscripteurs AADL 2013, au niveau de 33 wilayas, pour un total de plus de 10 000 logements, la wilaya de Bouira figurait sur ce tableau avec trois sites ouverts à Bouira. Le site d'Ouled-Bellil pour 1 800 logements, Sour-el-Ghozlane pour 1 170 logements et, enfin, Lakhdaria pour le site de Tiliouine avec 384 logements, soit un total de plus de 3 350 logements.
Aussi, passé le moment de joie pour les souscripteurs dont l'attente n'a que trop duré, lundi, ils étaient des dizaines à observer un sit-in devant le siège de l'AADL de Bouira pour protester contre les sites proposés ; d'autant qu'ils n'ont, semble-t-il, pas le droit de refuser, sous peine d'être exclus définitivement du programme.
Pour rappel, au mois de juillet dernier, beaucoup de souscripteurs qui avaient fait le choix des sites au niveau d'El-Hachimia, 500 logements et Sour-el-Ghozlane avec 104 logements, avaient également observé un sit-in de protestation, surtout ceux natifs des régions de M'chédallah, Haïzer et Bouira, et ceux de la région de Lakhdaria, dont les deux sites qui leur sont proposés ne les satisfaisaient guère.
À l'époque, le directeur de l'agence AADL de Bouira par intérim que nous avons rencontré nous a expliqué que les sites indiqués dans la plateforme correspondent à ceux dont les travaux viennent d'être lancés. Aussi, et en réponse aux souscripteurs qui parlaient des sites de Nassim à Bouira et d'autres à Aïn Bessem et Lakhdaria, le directeur a expliqué qu'ils avaient été déjà attribués aux souscripteurs dès leur lancement et selon l'ordre de dépôt des dossiers. Pour les candidats qui ont organisé le sit-in de lundi, la même confusion a régné. Des souscripteurs évoquent les sites de Nassim à Bouira et ceux des autres daïras qui leur sont proches, pour faire leur choix alors que ces sites ont été déjà affectés. Cela étant, notons que depuis que l'AADL avait lancé sa plateforme numérique, un manque de communication flagrant a prévalu. Chose qui a poussé le wali à dénoncer, lors de la dernière session de l'APW et en réponse à une question sur le sujet, cette attitude qui met cette agence à l'abri des protestations de ses clients, et les walis devant la pression permanente des souscripteurs, alors que ceux-ci n'ont aucune donnée à leur fournir. En attendant, et comme pour les souscripteurs précédents, ceux des trois sites actuels n'ont d'autre choix que d'accepter les sites existants.
Y. Y.