Des médicaments couramment prescrits pour dormir sont associés à un risque de décès quatre fois plus élevé pour les personnes qui en prennent que pour celles qui n'en prennent pas, selon une étude américaine publiée hier par le journal médical BMJ OPEN. Ces divers somnifères sont également associés, chez les plus gros consommateurs, à un risque de cancer significativement plus élevé (35%), notent les auteurs. Les médicaments en cause incluent la famille des benzodiazépines, comme le Témazepam, les non-benzodiazépines, comme le Zolpidem, les barbituriques et les sédatifs antihistaminiques. Les patients qui prennent du zolpidem, du Temazépam ou d'autres hypnotiques ont un risque de mortalité plus de quatre fois supérieur (4,6) à celui des personnes qui ne prennent aucun de ces médicaments. Même chez les petits consommateurs (18 cachets ou moins par an), le risque de décès reste trois fois plus grand, ajoute l'étude. Les chercheurs donnent l'alarme au vu de la consommation excessive de ces médicaments. Selon l'étude, il y a eu 265 cas de décès parmi les 4 336 patients passés en revue prenant du Zolpidem, très prescrit, contre 295 parmi les plus de 23 000 personnes qui n'avaient pris ni sédatifs ni comprimés pour dormir.
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Posté Le : 28/02/2012
Posté par : archives
Ecrit par : Info Soir
Source : www.infosoir.com