Si les pouvoirs publics ont opté pour cette solution, afin de résorber le chômage, ces structures demeurent encore boudées par les jeunes dés'uvrés.Tout le monde se souvient du fameux programme du Président lancé durant les années 2000, et qui consistait en la réalisation de 100 locaux à usage commercial par commune au profit de la frange des jeunes chômeurs. On se rappelle que dans l'engouement général, toutes les communes de la wilaya se sont empressées de choisir les terrains d'assiette pour un tel chantier, malgré les difficultés relatives au foncier. Pratiquement tous les locaux ont été réalisés et certains ont même été attribués pour faire le bonheur de nombreux jeunes, ayant souffert de l'inactivité durant des années.Ces derniers ont pu et su exploiter judicieusement les locaux qui leur ont été attribués. Cependant beaucoup d'autres locaux sont restés fermés jusqu'à ce jour, en dépit de toutes les commodités assurées, subissant ainsi moult dégradations. La raison est tout de suite donnée par ceux qui en devraient faire usage. «Si certains locaux sont demeurés inexploités à ce jour, c'est parce que le local est soit mal situé, soit le créneau commercial pour lequel a opté le jeune n'est pas porteur», nous informe un jeune bénéficiaire.Mais pourquoi ces jeunes optent-ils pour des activités qui ne draineront pas grand monde ' Pourtant, tous ces jeunes chômeurs qui continuent de hanter les murs des villes n'ont cessé de réclamer des locaux pour travailler, mais en fin de compte, les communes se retrouvent avec des locaux vides.La question reste posée. Ainsi, des dizaines de locaux situés aussi bien dans les grands centres urbains et même dans les petites localités gardent leurs portes fermées. Alors que l'on sait que pour chacun d'eux les pouvoirs publics ont accordé une enveloppe de 600 000 dinars. Ceci sans compter les couts des dommages occasionnés et de toutes ces années d'inexploitation.Un petit calcul renseigne sur les sommes colossales qui ont servi à la construction de locaux destinés en principe à booster le commerce et pourquoi pas l'artisanat. Pour rappel certaines communes, comme Zorg qui relève de la daïra d'Aïn Beida a édifié plusieurs locaux qui demeurent toujours inexploités, car situés en dehors de l'agglomération d'Aïn Ferhat. À un certain, moment ces locaux ont été squattés par des familles.
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Posté Le : 09/05/2017
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Baâziz Lazhar
Source : www.elwatan.com