Algérie

Des solutions numériques algériennes au service des JM d'Oran-2022



Hier, s'est tenu à Oran, au niveau de la Chambre de commerce, le forum Rakmana (Innovation & Start-up). Organisé par le Groupement algérien des acteurs du numérique (Gaan) en collaboration avec la Chambre de commerce d'Oran et avec le soutien de la Caat, le forum a invité le directeur général du Comité d'organisation des Jeux méditerranéens d'Oran, Salim Iles, qui a saisi cette opportunité afin d'évoquer les besoins immédiats du COJM dans le secteur numérique.Prenant la parole, M. Tajeddine Bachir, président du Gaan, a précisé que cette rencontre a pour objectif d'établir le lien entre les organisateurs des JM-2022 et les entreprises algériennes émergentes qui activent à l'ouest du pays afin de proposer des solutions algériennes pour les Jeux. «Afin d'économiser la devise, parce que les solutions numériques qui seront disponibles dans ces jeux, il faudra les importer. Pourquoi alors ne pas penser à ramener un an avant les Jeux méditerranéens des entreprises émergentes et qu'elles développent des solutions et les soumettent aux organisateurs des JM '» D'où l'organisation de cette rencontre. Cette dernière projette de créer un noyau dur de l'écosystème numérique et start-up à Oran à travers cette réunion des acteurs du numérique. Pour M. Tajeddine, l'économie numérique est un levier pour développer l'économie nationale, «toute économie qui n'utilise pas l'économie numérique, des solutions numériques, ne peut pas avancer». De son côté, Salim Iles a assuré qu'au sein du Comité d'organisation des Jeux méditerranéens, il y a une volonté de donner la priorité aux entreprises algériennes pour tous les aspects qui entourent la tenue des JM-2022. Sauf, dit-il, lorsqu'il s'agit de domaines plus précis, complexes, ou encore d'une spécialisation qui nécessite des compétences précises. «Je peux vous assurer que 99,99% des marchés passeront en local. Je vous donne un exemple d'un marché qui va passer à l'international celui du laboratoire antidopage tout simplement parce que c'est une exigence du Comité international. Quand le choix s'impose, on ne peut pas faire autrement. Tout le reste des autres prestations importantes de ces JM passera en local». Il rajoute une précision à ce sujet, qu'à des détails près, «il y a des homologations dont on ne dispose pas, mais, dit-il, «la philosophie du Comité d'organisation est de faire participer les opérateurs locaux». Toutefois, la vigilance doit primer, car il s'agit d'une organisation complexe, dit-il, en restant cohérent et honnête avec soi-même, et en tempérant les ardeurs. «On ne peut pas prendre le risque à 12 mois des jeux de déléguer des entreprises ou des start-up qui n'ont que quelques années d'expérience sur des sujets sensibles qui pourraient mettre en péril ces JM.» Un recours aux compétences étrangères est donc nécessaire avec toutefois l'exigence du transfert de compétence aux Algériens à travers des formations locales.
Ce forum a été l'occasion pour le Gaan, qui compte 500 membres adhérents parmi les entreprises et experts consultant en numérique, pour installer officiellement son bureau d'Oran.
Amel Bentolba
Oran : Banque BADR
Ouverture du 9e guichet de la finance islamique
C'est en présence du directeur général de la Banque de l'agriculture et du développement rural (Badr), M. Mohand Bourai, qu'a eu lieu hier, à Oran, l'ouverture officielle du 9e guichet de la finance islamique au niveau de l'agence principale «949». Il y a un intérêt manifeste de la part des clients, dira le DG, «nous avons enregistré un milliard de DA en nouveaux dépôts à travers ces neufs guichets que nous avons ouverts».
Ce guichet islamique propose 14 produits conformes aux préceptes de la charia islamique destinés à tous les segments de la clientèle. Tous sont soumis, dira le DG de la Badr, à l'approbation du cheikh Abou Abdesalam qui préside une commission créée à cet effet et approuvés par le haut-commissariat islamique. Ces 14 produits sont répartis en deux catégories : les produits d'épargne et de placements de fonds et les produits de financements.
La Badr aspire à ouvrir des guichets à travers toutes les agences du pays, au nombre de 327 d'ici la fin de l'année.
A. B.


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