Des soldats tchadiens de la Misca ont ouvert le feu lundi sur des manifestants protestant contre leur présence à Bangui, tuant une personne et en blessant plusieurs autres, ont rapporté des manifestants. Un officier de la Mission de l'Union africaine en Centrafrique a confirmé des heurts entre le contingent tchadien et des manifestants aux abords de l'aéroport sans pouvoir confirmer le bilan d'un mort ou fournir de plus amples précisions.Des soldats tchadiens de la Misca ont ouvert le feu lundi sur des manifestants protestant contre leur présence à Bangui, tuant une personne et en blessant plusieurs autres, ont rapporté des manifestants. Un officier de la Mission de l'Union africaine en Centrafrique a confirmé des heurts entre le contingent tchadien et des manifestants aux abords de l'aéroport sans pouvoir confirmer le bilan d'un mort ou fournir de plus amples précisions.Ces violences témoignent d'une montée des tensions dans la capitale entre la majorité, chrétienne, de la population centrafricaine et les forces tchadiennes, de confession musulmane comme les ex-rebelles de la Séléka. Cette tension vient compliquer les efforts déployés par la communauté internationale pour apaiser les violences inter-confessionnelles dans ce vaste pays enclavé d'Afrique centrale.Les Banguissois accusent les militaires tchadiens de prendre le parti de la Séléka, qui ont pris le pouvoir par les armes en mars, déclenchant une vague de pillages et de meurtres. Une bonne partie des éléments de la Séléka proviennent du Tchad ou du Soudan voisins.Un porte-parole de l'ONG Médecins Sans Frontières a fait état d'une quarantaine de personnes soignées lundi pour des blessures au centre médical de MSF installé à l'aéroport. La plupart des personnes soignées ont été en fait victimes de bousculades et de mouvements de panique.Ce porte-parole, Martin Searle, a précisé qu'une des personnes soignées avait été blessée par balle. Trois autres ont été grièvement blessées après avoir été heurtées par un véhicule. D'après des manifestants, les militaires tchadiens ont foncé sur la foule après avoir reçu des jets de pierres.Ces violences témoignent d'une montée des tensions dans la capitale entre la majorité, chrétienne, de la population centrafricaine et les forces tchadiennes, de confession musulmane comme les ex-rebelles de la Séléka. Cette tension vient compliquer les efforts déployés par la communauté internationale pour apaiser les violences inter-confessionnelles dans ce vaste pays enclavé d'Afrique centrale.Les Banguissois accusent les militaires tchadiens de prendre le parti de la Séléka, qui ont pris le pouvoir par les armes en mars, déclenchant une vague de pillages et de meurtres. Une bonne partie des éléments de la Séléka proviennent du Tchad ou du Soudan voisins.Un porte-parole de l'ONG Médecins Sans Frontières a fait état d'une quarantaine de personnes soignées lundi pour des blessures au centre médical de MSF installé à l'aéroport. La plupart des personnes soignées ont été en fait victimes de bousculades et de mouvements de panique.Ce porte-parole, Martin Searle, a précisé qu'une des personnes soignées avait été blessée par balle. Trois autres ont été grièvement blessées après avoir été heurtées par un véhicule. D'après des manifestants, les militaires tchadiens ont foncé sur la foule après avoir reçu des jets de pierres.
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Posté Le : 25/12/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Le Midi Libre
Source : www.lemidi-dz.com