Les soirées ramadhanesques sont extrêmement animées dans la wilaya de Tizi-Ouzou. L'ambiance est la même dans la ville des Genêts que dans l'ensemble des villages.Les soirées ramadhanesques sont extrêmement animées dans la wilaya de Tizi-Ouzou. L'ambiance est la même dans la ville des Genêts que dans l'ensemble des villages.
Depuis le premier jour du mois sacré, c'est le même constat qui se renouvelle quotidiennement. Ce n'est toutefois pas juste après le ftour que la ville de Tizi-Ouzou et la Nouvelle Ville sont prises d'assaut par les citoyennes et les citoyens.
Il faut attendre jusqu'à environ 22 heures pour constater que la capitale du Djurdjura est bondée de monde jusqu'à environ une heure du matin. L'ambiance nocturne est, donc, des plus agréables. Aucune rue de Tizi-Ouzou ni aucun quartier n'échappent à cette affluence des grands jours. Il y a beaucoup plus de monde en ville en soirée que durant la journée.
D'ailleurs, pour se déplacer dans certaines rues principales, il n'est pas du tout facile tant les trottoirs sont quasiment débordés. C'est le cas principalement du Boulevard Abane-Ramdane et du Boulevard Mohamed-Lamali au centre-ville et au Boulevard Ameyoud au niveau de la ville et aux abords du lieu dit la Tour. Toutes les catégories d'âge sont perceptibles durant toutes ces soirées.
La gent féminine est également très présente. Des femmes accompagnées par des hommes mais aussi des femmes circulant en groupe ou à deux font partie de ce décor nocturne qui fait cruellement défaut durant les autres onze mois de l'année.
En effet, la ville de Tizi- Ouzou est connue pour l'absence de toute vie durant la nuit pendant l'année, principalement parce que les commerçants baissent rideau dès 17 h. L'autre raison est le fait que ce sont les habitants des villages qui font le plein dans la ville. Notre tournée effectuée, avant-hier dès l'heure du ftour et jusqu'à une heure très tardive de la nuit, fait ressortir que la vie peut bel et bien être au rendez-vous même en soirée dans une ville très convoitée par les habitants des soixante-sept communes que compte la wilaya.
Les premiers espaces à attirer la foule à peine une heure après le ftour, ce sont les cafés maures. C'est ainsi, constate-t-on, qu'il est difficile de dénicher la moindre place dans les cafés situés dans les endroits principaux de la ville.
Aussi, a-t-on remarqué, ce sont les terrasses des cafés qui séduisent le plus le scitoyens à cause du climat chaud qui règne même en soirée. D'autres personnes optent pour le même choix pour fuir la fumée que dégagent les dizaines de cigarettes qui empoisonnent l'atmosphère à l'intérieur des cafés maures. Le mois de Ramadhan à Tizi-Ouzou est, en outre, l'occasion pour plusieurs commerces de se convertir en cafétéria juste après le ftour.
C'est le cas du restaurant le Bagdad, devenu dès la première soirée du Ramadhan un salon de thé pour les familles qui peuvent déguster des glaces dans un cadre attractif. Un peu plus loin, un autre espace est dédié aux familles au niveau du jardin du 11-Octobre 1961. Au moment de notre passage, toutes les tables étaient d'ailleurs occupées par des parents accompagnés de leurs enfants. Une ambiance, il faut le concéder, à laquelle on n'a pas été habitués à Tizi-Ouzou.
Les mêmes images de gaité s'offrent un peu plus loin, près de la maison de l'artisanat où les terrasses des cafés sont également bondées de monde. En plus des cafés et des thés à la menthe, il faut reconnaître que les glaces détiennent la palme des produits les plus demandés par les consommateurs, plus particulièrement les femmes et les jeunes filles. L'affluence est également constatée aussi bien sur la maison de la culture Mouloud-Mammeri que vers le Théâtre régional Kateb-Yacine. Un programme spécial Ramadhan quotidien a été concocté pour cette occasion.
Ainsi, au niveau de la maison de la culture Mouloud- Mammeri et depuis la deuxième soirée de Ramadhan, le public a droit à des galas avec un minimum de deux chanteurs par soirée. Se sont déjà produits plusieurs chanteurs comme Mourad Naar, Sihem Stiti, Youcef Guerbas, Djamila Idourar, Miloud, Lyes...
Le programme de la maison de la culture prévoit également d'autres chanteurs comme Akli Yahiatene, Ali Ferhati, Rabah Lani, Ahcène Naït Zaïm. Akli Yahiatene, qui s'est produit il y a moins de vingt jours dans le même établissement et qui a chanté à guichets fermés dans une salle archicomble, récidivera demain à partir de 22 h. D'autres célébrités de la chanson kabyle seront également au rendez-vous dès la semaine prochaine. On parle d'ores et déjà de Mohamed Allaoua, Rabah Asma, Mourad Guerbas, Saïd Youcef, Nouara, Yasmina, Lounès Kheloui, etc.
Quant au théâtre régional Kateb-Yacine, il propose ces jours-ci les deux versions, kabyle et arabe de la pièce de théâtre inspirée du roman de Mouloud Feraoun, La terre et le sang. L'affluence sur ces deux établissements culturels est remarquable et dépasse de loin celle enregistrée habituellement. Notons aussi que les soirées de Ramadhan se déroulent dans un climat de quiétude totale grâce à la mobilisation sans faille des services de sécurité tous corps confondus.
Depuis le premier jour du mois sacré, c'est le même constat qui se renouvelle quotidiennement. Ce n'est toutefois pas juste après le ftour que la ville de Tizi-Ouzou et la Nouvelle Ville sont prises d'assaut par les citoyennes et les citoyens.
Il faut attendre jusqu'à environ 22 heures pour constater que la capitale du Djurdjura est bondée de monde jusqu'à environ une heure du matin. L'ambiance nocturne est, donc, des plus agréables. Aucune rue de Tizi-Ouzou ni aucun quartier n'échappent à cette affluence des grands jours. Il y a beaucoup plus de monde en ville en soirée que durant la journée.
D'ailleurs, pour se déplacer dans certaines rues principales, il n'est pas du tout facile tant les trottoirs sont quasiment débordés. C'est le cas principalement du Boulevard Abane-Ramdane et du Boulevard Mohamed-Lamali au centre-ville et au Boulevard Ameyoud au niveau de la ville et aux abords du lieu dit la Tour. Toutes les catégories d'âge sont perceptibles durant toutes ces soirées.
La gent féminine est également très présente. Des femmes accompagnées par des hommes mais aussi des femmes circulant en groupe ou à deux font partie de ce décor nocturne qui fait cruellement défaut durant les autres onze mois de l'année.
En effet, la ville de Tizi- Ouzou est connue pour l'absence de toute vie durant la nuit pendant l'année, principalement parce que les commerçants baissent rideau dès 17 h. L'autre raison est le fait que ce sont les habitants des villages qui font le plein dans la ville. Notre tournée effectuée, avant-hier dès l'heure du ftour et jusqu'à une heure très tardive de la nuit, fait ressortir que la vie peut bel et bien être au rendez-vous même en soirée dans une ville très convoitée par les habitants des soixante-sept communes que compte la wilaya.
Les premiers espaces à attirer la foule à peine une heure après le ftour, ce sont les cafés maures. C'est ainsi, constate-t-on, qu'il est difficile de dénicher la moindre place dans les cafés situés dans les endroits principaux de la ville.
Aussi, a-t-on remarqué, ce sont les terrasses des cafés qui séduisent le plus le scitoyens à cause du climat chaud qui règne même en soirée. D'autres personnes optent pour le même choix pour fuir la fumée que dégagent les dizaines de cigarettes qui empoisonnent l'atmosphère à l'intérieur des cafés maures. Le mois de Ramadhan à Tizi-Ouzou est, en outre, l'occasion pour plusieurs commerces de se convertir en cafétéria juste après le ftour.
C'est le cas du restaurant le Bagdad, devenu dès la première soirée du Ramadhan un salon de thé pour les familles qui peuvent déguster des glaces dans un cadre attractif. Un peu plus loin, un autre espace est dédié aux familles au niveau du jardin du 11-Octobre 1961. Au moment de notre passage, toutes les tables étaient d'ailleurs occupées par des parents accompagnés de leurs enfants. Une ambiance, il faut le concéder, à laquelle on n'a pas été habitués à Tizi-Ouzou.
Les mêmes images de gaité s'offrent un peu plus loin, près de la maison de l'artisanat où les terrasses des cafés sont également bondées de monde. En plus des cafés et des thés à la menthe, il faut reconnaître que les glaces détiennent la palme des produits les plus demandés par les consommateurs, plus particulièrement les femmes et les jeunes filles. L'affluence est également constatée aussi bien sur la maison de la culture Mouloud-Mammeri que vers le Théâtre régional Kateb-Yacine. Un programme spécial Ramadhan quotidien a été concocté pour cette occasion.
Ainsi, au niveau de la maison de la culture Mouloud- Mammeri et depuis la deuxième soirée de Ramadhan, le public a droit à des galas avec un minimum de deux chanteurs par soirée. Se sont déjà produits plusieurs chanteurs comme Mourad Naar, Sihem Stiti, Youcef Guerbas, Djamila Idourar, Miloud, Lyes...
Le programme de la maison de la culture prévoit également d'autres chanteurs comme Akli Yahiatene, Ali Ferhati, Rabah Lani, Ahcène Naït Zaïm. Akli Yahiatene, qui s'est produit il y a moins de vingt jours dans le même établissement et qui a chanté à guichets fermés dans une salle archicomble, récidivera demain à partir de 22 h. D'autres célébrités de la chanson kabyle seront également au rendez-vous dès la semaine prochaine. On parle d'ores et déjà de Mohamed Allaoua, Rabah Asma, Mourad Guerbas, Saïd Youcef, Nouara, Yasmina, Lounès Kheloui, etc.
Quant au théâtre régional Kateb-Yacine, il propose ces jours-ci les deux versions, kabyle et arabe de la pièce de théâtre inspirée du roman de Mouloud Feraoun, La terre et le sang. L'affluence sur ces deux établissements culturels est remarquable et dépasse de loin celle enregistrée habituellement. Notons aussi que les soirées de Ramadhan se déroulent dans un climat de quiétude totale grâce à la mobilisation sans faille des services de sécurité tous corps confondus.
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Posté Le : 17/07/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : LOUNES BOUGACI
Source : www.lemidi-dz.com