Algérie

Des sites et monuments culturels et historiques en réhabilitation


Des sites et monuments culturels et historiques en réhabilitation
Avec son passé hsitorique et les civilisations qui s'y sont succédé, y laissant leurs empreintes, Béjaia est à l'image d'une conservation archéologique, que d'aucuns qualifient à juste titre de «musée à ciel ouvert». Certains monuments résistent encore au temps, d'autres effrités par l'usure du temps appellent à des restaurations et fortifactions.Certains sont en travaux, à l'image de La Casbah, le vieux palais de justice ou Bordj Moussa, d'autres sont en voie de l'être telles Bab El Fouqa et la mosquée de La Casbah qui viennent de recevoir l'aval du ministère de tutelle pour y recevoir des travaux nécessaires à leur réhabilitation. Cette manifestation actuelle des pouvoirs publics qui s'atellent à investir ce crénau dans une ville qui recèle autant de monuments, dont certains ont disparu faute de négligence, est la preuve de toute la volonté d'entretenir ce qui reste de ce parc pour la postérité. La Casbah, qui occupe une place centrale dans la haute ville qui vient pour la circonstance de recevoir le week-end dernier un parfait déblayage de la part de l'APC et de plusieurs associations, est en chantier. Celui- ci vise à réhabiliter et rénover ses paroies extérieures et intérieures et, autant que ses édifices. Le taux de réalisation actuel est de l'ordre de 55 %, auquel s'ajoute une récente inscription de l'opération de l'étancheité de sa médersa intérieure où Ibn Khaldoun a eu à officier. Tout à côté, sur ce boulevard Aissat-Idir, c'est ce vieux palais de justice jusque-là en ruines pour cause d' une façade éffondrée, qui reçoit des travaux de sa remise en état. Les travaux avancent bien et, avoisineraient le taux de 80 % selon les estimations de l'entreprise restauratrice. Une bâtisse légendaire qui se doit de recouvrer son état inintial, dans ses moindres détails, une fois achevée irait, dit-on, se redeployer en annexe des l'Ecole supérieure des beaux arts. Autre édifice qui reçoit des aménagements d'envergure, le musée Bordj Moussa, un endroit si riche en évènements historiques, qui a fait jusqu'à maintenant office d'une galerie où sont exposées aussi bien des ?uvres artistiques que des vestiges et autres pièces de monnaie. Il contient en outre toute une collection du peintre Emile Aubry, dont l'?uvre «la dame en noire» primée au Salon de paris en 1920. Des ?uvres qui iront renforcer une nouvelle galerie d'art sise à la place 1er Novembre, libérée par la radio Soummam, qui renferme également des vestiges et des mosaiques relevant de l' époque antique. M. Hattab, qui lors de sa sortie d'inspection a instruit la direction de la culture de procéder à un tel aménagement qui du reste est plus adéquat que le musée en raison de son éloignement. L'autre vestige qui a su convaincre et a été inscrit pour une restauration est bien la porte des étendarts qui garde encore intact son état, mais qui à l'image de tous les vestiges est sérieusement menacée. Une porte, à l'aspect d'une forteresse dont la muraille se dresse encore à l'entrée de la vieille ville, monte vers la placette et mosquée Sidi Soufi, le quartier éternel de cette ville. Une ville qui attend aussi de voire le fort de Gouraya, ou encore Sidi Abdelkader et, bien d'autres sites, qui constituent sa mémoire être pris en charge pour des restaurations qui assureront leur pérennité.
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