Algérie

Des sinistrés dans le désarroi



Les occupants du site de chalets Ali Amrane II à Bordj El Kiffan comme ceux de quelques sites répartis dans l'Algérois se plaignent de ne pas bénéficier encore de logement. Depuis presque 7 ans, les résidants attendent toujours leur relogement, mais une rengaine leur est servie : « Ils faut refaire des dossiers et attendre les résultats des enquêtes. » « Les chalets ne sont plus comme ils étaient au début, au lendemain du séisme. Les contre plaqués se sont dégradés et les climatiseurs ne servent plus à rien », ne cessent d'affirmer les occupants , à l'image de ceux de Bordj El Bahri qui ont vu les abords du site remplis de bidonvilles qui s'étendent à perte de vue. Une partie des habitants, sortis de leurs immeubles au lendemain du séisme de 2003, sont retournés dans leurs habitations réhabilitées, et un grand nombre est resté dans les chalets. « Des opérations de recensement sont menées souvent par les services de l'OPGI à qui a été confiée la gestion des sites de chalets, mais sans que l'on voit notre situation changée », se plaignent les résidants qui affirment que des voisins furent relogés en premier, du fait qu'ils sont propriétaires de leurs biens touchés par le tremblement de terre. « Nous menons des enquêtes qui aboutiront dans les délais et il n'est pas juste de vouloir désespérer la population », a-t-on essayé de rassurer au niveau de la direction du logement. « Les pouvoirs publics ont ramené les gens qui habitaient dans des baraquements de Staouéli, il y a presque deux ans de cela. Mais ces habitants, qui ne semblent pas vouloir s'installer dans les chalets encombrants, ont fait que la situation se dégrade plus dans ce site. La misère et l'insécurité ont fait fuir ces gens, Algériens et nécessiteux comme nous. L'Etat doit les aider à retourner dans leurs terres. Le président de la République lui-même a demandé aux agriculteurs auxquels il s'est adressé de se sédentariser », affirment les résidants du site de Ali Amar II, qui désespèrent de voir leur situation changer malgré plusieurs années d'attente. Les habitants des chalets de la capitale en appellent à l'intervention du président de la République, seul à même de les faire sortir de la misère après avoir sollicité toutes les administrations au niveau de la wilaya.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)