Des services publics font défaut
Le centre payeur de la CNAS d'Ighil Ali (93 km au sud-ouest de Béjaia) est dépourvu du service de médecine de travail. Cette situation pénalise énormément les assurés qui, pour les besoins d'un arrêt de travail, se voient contraints de se déplacer jusqu'à la CNAS de Tazmalt pour bénéficier des services d'examens médicaux. La distance qui sépare les deux localités étant d'une vingtaine de kilomètres, l'on devine évidemment les dépenses induites sans compter les autres désagréments liés au déplacement. Ce sont les malades chroniques qui pâtissent le plus de cette situation. En effet, ces détenteurs de carnets de tiers-payants sont obligés de passer par le médecin de travail, chaque fois que le montant d'une ordonnance dépasse les 2000 DA ou après chaque trois ordonnances consécutives servies en pharmacie. De ce fait, ils doivent faire plusieurs fois le trajet Ighil Ali-Tazmalt pour consulter le médecin.Sur un autre plan, les demandeurs d'emploi endurent, eux aussi, des difficultés. Il n'existe pas en effet d'agence d'emploi (ANGEM) dans leur localité. Ils sont, par conséquent, obligés de se déplacer jusqu'à Tazmalt pour s'inscrire ou s'informer des éventuelles offres d'emploi au niveau de l'agence. Pour suivre une formation, là encore les jeunes doivent se rendre soit à Tazmalt ou à Akbou, car il n'existe pas de structures de formation publiques ni d'écoles privées dans la localité.
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 14/02/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : A. Y.
Source : www.elwatan.com