Algérie

« Des salons de livres régionaux à partir de novembre prochain » Rencontre avec Hamidou Messaoudi, commissaire du SILA



« Des salons de livres régionaux à partir de novembre prochain »                                    Rencontre avec Hamidou Messaoudi, commissaire du SILA
Quel bilan faites-vous de la 17e édition du Sila '
La 17e édition du Sila a été une grande réussite, vu les nombreux indicateurs, fidéliser un public, une série de conférences, des tables rondes pour débattre de la thématique du livre, des rencontres riches et variées. La 17e édition a concentré tous nos efforts et tous nos soins, la prochaine sera encore meilleure. C'est une réussite totale pour nous du moment que ce salon a drainé une affluence permanente du public.
Quel est le chiffre d'affaires enregistré durant ce salon '
Pour l'instant, je ne peux fournir aucun chiffre. Il va falloir patienter jusqu'au 15 octobre, quand les éditeurs arabes et étrangers finiront de verser leurs recettes à la banque. Je sais, par contre, qu'il y a eu beaucoup de ventes et que les éditeurs sont très satisfaits.
Quelles sont les mesures relatives à la poursuite de la politique nationale du livre '
Ces mesures relèvent des prérogatives du ministère de la culture. A ce sujet, Mme Khalida Toumi, ministre de la Culture a expliqué que la politique nationale du livre et de la lecture publique est un ensemble de programmes, de mesures et de dispositifs. Elle a, dans ce contexte, mis en exergue les différents dispositifs d'ordre législatif et institutionnel mis en place par son département ministériel qui a entrepris le maillage du territoire national par un réseau de bibliothèques de lecture publique et d'espaces de lecture. Ainsi et toujours dans le cadre de la promotion des activités du livre, Mme Toumi a rappelé que le ministère a procédé à l'institutionnalisation du Sila, du Festival international de la bande dessinée d'Alger, ainsi que le festival du roman et de la littérature de jeunesse, du festival « Lire en Fête ». Par conséquent, cette politique a porté ses fruits. La preuve, nous sommes passés de 40 éditeurs en l'an 2000 à plus de 250 maisons d'édition en 2012.
Les participants à ce salon ont-ils été à la hauteur du niveau exigé '
En effet, les participants à la 17e édition du Sila ont respecté le règlement intérieur de ce salon.
Pouvez-vous citer les ouvrages interdits à ce salon ' Et pourquoi '
Il convient de savoir que nous avons émis des réserves et non interdit 3.000 titres en l'an 2000, alors qu'il y a eu pour cette année seulement 300 titres.
On a remarqué quelques modifications au niveau du programme. Le public et les médias n'en ont pas été informés. Pourquoi '
Nos invités ont accusé des retards dans les voyages, ce qui a perturbé le programme tracé au Sla. Cependant, nous publions quotidiennement une gazette intitulée « Ichaà » qui annonce le programme journalier et les couvertures médiatiques.
Quelles sont les difficultés que vous avez rencontrées au cours de ce salon '
Nous n'avons, en fait, rencontré qu'une seule difficulté avec les éditeurs algériens. Ces derniers ont tous émis le souhait d'occuper le pavillon central.
Un dernier mot et quels sont vos projets '
Ce salon a été dans ce sens une plate forme pour la sensibilisation et l'épanouissement à toutes les générations, de l'art de la lecture publique en Algérie. Par ailleurs, Mme Khalida Toumi m'a instruit d'organiser d'autres salons régionaux, à partir du mois de novembre. On va débuter à Oran, puis Tlemcen en décembre et Constantine pour le début de l'année prochaine


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)