Des salaires de misère

Il y a des travailleurs à la Sonatro dont le salaire n'atteint pas le SNMG, qui est de 12 000 DA. Un magasinier touche un peu plus de 11 000 DA. B. T., un ancien de la boîte, cumule 30 années de travail, son salaire de base ne dépasse guère les 10 000 DA. « Nous mangeons du pain sec », s'indignent les bras de la Sonatro, comme ils aiment à se qualifier.« Nous ne demandons qu'à travailler », renchérissent-ils avant d'adresser de sévères critiques à l'adresse de leur DG par intérim qui, selon eux, n'a pas le CV requis pour gérer une entreprise de la stature de Sonatro. « Il faut qu'il parte. » C'est leur revendication. Ils réclament l'installation d'une nouvelle direction à même de redresser l'entreprise. « Le sauvetage de cette dernière reste possible », ils en sont convaincus.  >