Stratégie - La FAF veut entamer l'année 2018 sous de meilleurs auspices, notamment pour l'équipe nationale qui est à la recherche d'un nouveau souffle et de nouvelles têtes.Des rumeurs ont circulé ces derniers jours sur une éventuelle affaire d'un joueur qui serait en balottage entre l'Algérie et la France. Il s'agit du jeune et prometteur Houssem Aouar, la nouvelle étoile qui monte sous le ciel français et plus précisemment celui de l'Olympique Lyonnais. Des cercles veulent à tout prix lui faire choisir l'Algérie, tout en se rappelant qu'un autre joueur avant lui, un certain Nabil Fekir, avait choisi la France à la dernière minute.
A l'époque, le duo Mohamed Raouraoua (président de la FAF) et Christian Gourcuff (sélectionneur national) avaient pris le dossier en main. Seulement, la défection du premier lors d'un ultime rendez-vous avec le père du joueur qui prenait la route vers l'aéroport Saint-Exépury de Lyon a fait capoter la venue de Fekir, au moment où Gourcuff déclarait sur les ondes de la Chaîne III, lors de l'émission ''Football Magazine'' que le joueur avait chois de jouer pour l'Algérie ! Le clan Jean-Michel Aulas - Bernard Lacombe - Pierre Bernès a pesé de tout son poids pour faire changer d'avis au joueur qui restait partagé entre les deux choix. Aujourd'hui, certains veulent faire croire à l'opinion que l'actuel Bureau Fédéral veut à tout prix se lancer dans la bataille pour ramener ce joueur coûte que coûte en sélection. Or, rien n'a été fait de concret dans ce sens et la priorité n'est pas celle d'Aouar, même si des parties activent pour tâter le terrain pour récolter les dividendes. Aouar, lui, donne sa priorité à la sélection de France et a déjà endossé le maillot de la sélection des espoirs et ne tardera pas à enfiler celui des Bleus. Dans sa quête de préparer le Mondial 2018, Didier Deschamps n'hésitera pas à mettre le peitit bijou Lyonnais dans le bain, même s'il n'ira pas au rendez-vous russe de l'été prochain. Ce sera une garantie pour l'avenir de l'équipe de France. Cela intervient au moment où des voix s'élevent pour revoir la fameuse loi du Congrès des Bahamas du 30 mai 2009. Pour rappel, c'est sur proposition de l'Algérie et de Mohamed Raouraoua que cette loi a été votée pour permettre aux joueurs de plus de 21 ans qui ont joué dans les jeunes catégories de leur pays d'adoption de changer de sélection. Cette loi a profité à beaucoup de joueurs à travers le monde, notamment les africains. Mais elle sera révisée, nous dit-on, pour indemniser les clubs formateurs. Tout pays acquéreur sera amené à payer des frais de formation au pays d'adoption, à travers les clubs par lesquels le joueur est passé. Mais pour revenir au cas Aouar, que certains veulent en faire une affaire avec même des arrières-pensées pour dire que la FAF n'a rien entrepris pour l'avoir, ou bien qu'elle soit incapable de le faire, car n'ayant pas le poids de Raouraoua, ce joueur n'est pas vraiment dans la démarche de lé Fédération, d'autant plus que le sélectionneur national Rabah Madjer avait annoncé que les portes de l'équipe nationale étaient ouvertes pour ceux convaincus à défendre ses couleurs. Cela ne servira à rien de s'engluer dans des affaires perdues d'avance. A moins d'une pochette surprise, et c'est moins évident. Mais qui sait ....
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Posté Le : 26/11/2017
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A Salah Bey
Source : www.infosoir.com