Algérie

Des routes d'un autre âge



Pour se déplacer d'un point à  un autre, il faut slalomer, avoir de la patience et àªtre à  bord d'un 4x4 tout terrain, car les chemins faisant office de routes ne sont pas carrossables. Comme un malheur n'arrive jamais seul, les entreprises de gaz et d'eau n'ont, une fois les travaux terminés, pas jugé utile de remettre la chaussée en l'état. Cette situation est supportée par le pauvre citoyen d'une cité située loin de l'Hôtel de ville et de l'itinéraire des officiels qui ne connaissent, pour certains d'entre eux, même pas l'endroit en question. «Nos innombrables doléances sont restées lettre morte.  Les responsables sollicités n'ont pas daigné y répondre ou venir constater l'état lamentable de nos routes, boueuses l'hiver et poussiéreuses l'été. La presse qui fait de l'information de proximité son credo, reste notre ultime recours», diront des citoyens de Birgaï, plus précisément des habitants du quartier du défunt Aïssa Cherraga, le premier à  avoir porté le drapeau national, un certain mardi  8 Mai 1945.
 


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)