Algérie

Des robes signées par de grands couturiers



L'exposition propose des robes signées par de grands noms de la haute couture comme Jeanne Lanvin, Pedro RodrÍ­guez, Manuel Pertegaz ou Cristóbal Balenciaga. Les créations des couturiers espagnols se trouvent aujourd'hui à  la tête des plus prestigieux podiums internationaux, tels que ceux de Paris, Londres, Milan ou New York. Correos ajoute un nouveau bloc feuillet composé de quatre timbres qui reproduisent quelques robes haute couture appartenant au grand maître du dessin Pedro RodrÍ­guez. .Appelé «sculpteur de la mode» et connu en tant que l'un des couturiers de très grande renommée du XXe siècle, Pedro RodrÍ­guez (Valence 1895-Barcelone 1990) a consacré sa longue vie à  l'art du vêtement. Jeune enfant, il a cousu ses premiers points chez le meilleur tailleur de Barcelone. Quelques années plus tard, il a travaillé dans l'atelier du couturier Rabaseda, où il s'est instruit sur la couture féminine. En fondant son propre atelier en 1919 avec son épouse Ana MarÍ­a, couturière professionnelle, il s'est initié au monde de la haute couture. En 1924, il établit son siège définitif dans la rue populaire de Paseo de Gracia, à  Barcelone. Mais ce ne serait qu'en 1929 qu'il connaîtra un vrai succès en exposant ses collections dans le Palais National de Montjuic, parallèlement à  la célébration de la Foire internationale, et qu'il deviendrait le styliste espagnol le plus important de son temps. En 1937, il ouvre un salon à  Saint Sébastien et, deux années plus tard, à  Madrid. De renommée internationale, ses collections sont exhibées lors des meilleurs défilés européens et américains, ses robes distinguées étant convoitées de la haute bourgeoisie, de l'aristocratie et des fameuses actrices du cinéma américain. à la fin des années 60, l'arrivée du prêt-à-porter industriel de qualité a peu à  peu déplacé le secteur de la haute couture. Résultat : en 1978, Pedro RodrÍ­guez, de pair avec d'autres créateurs, a dû fermer ses ateliers.  Pour sa part, Jeanne Lanvin est l'aînée des onze enfants de Bernard-Constant Lanvin, employé de presse, et de son épouse, née Sophie Blanche Deshayes. Son grand-père, Firmin Lanvin, ouvrier typographe, permit à  Victor Hugo de fuir Paris lors du coup d'État du 2 décembre 1851. La famille vit dans une grande pauvreté. Jeanne commence à  travailler dès l'âge de 13 ans, en 1880, dans la boutique de chapeaux de «Madame Félix», rue du Faubourg Saint-Honoré à  Paris. Elle entre ensuite à  la chapellerie Cordeau, qui l'envoie à  Barcelone ; mais elle revient bientôt à  Paris où, en 1885, elle ouvre son premier petit magasin de mode toujours dans la rue du Faubourg Saint-Honoré, puis sa première boutique dans la rue Boissy d'Anglas, en 1889. Elle y vend ses propres collections, qui se composaient encore surtout de chapeaux.


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