Des retrouvailles !

Qu'est-ce que pourrait se passer lorsque deux équipes phares d'une région s'affrontent en quart de finale de l'épreuve populaire ' Beaucoup de choses, et de «bonnes choses» espèrent les bonnes âmes.Pour les amoureux des retrouvailles surtout, il s'agit de se remémorer de bien belles histoires de ces confrontations où Tuniques rouges de Bône et Aigles noirs d'Aïn Fouara ont fait de l'événement un moment de fête. Historiquement, les deux formations n'ont croisé le fer qu'à sept reprises. Là, on parle d'équipes répondant aux sigles susmentionnés (USMAn et ESS), la Coquette ayant connu par le passé le grand et enchanteur Hamra des Tadjet, Boufermès, Bouadila, Ali Atoui et autre Boulfoul qui avaient offert le premier trophée national à la ville côtière de l'est algérien. L'histoire des duels USMAn-ESS a commencé en 2008 en championnat national de première division, les deux teams ne s'étant pas croisés auparavant du fait de leur statut antérieur : les Annabis qui ont vu le jour en 1983 du fait d'une réformette initiée par la tutelle qui décréta la promotion de quatre clubs universitaires (RIJA, MOC, CSUO et USMAn) alors que l'Entente a connu différentes appelations (ESS, WRS, ESP, EPS) mais ont aussi vécu des moments douloureux ayant précipité leur chute de l'élite vers les petites divisions. Tout compte fait, histoire mise à part, l'explication d'aujourd'hui intervient également à un moment crucial de la vie des deux clubs. Mauvais résultats en championnat obligent, le moral des deux écuries n'est pas au beau fixe. Alors, ce sera l'événement pour en restaurer une partie d'une sérénité ébranlée et qui a (déjà) emporté un président, celui des Annabis, Abdelbasset Zaïm. Son homologue de Sétif n'était pas épargné par cette malédiction qui frappe notre football à travers les entraîneurs et depuis peu leurs présidents. En d'autres lieux, un rendez-vous pareil aurait constitué une belle affiche footballistiquement parlant. Pour les amateurs du jeu, un duel s'annonce à l'occasion de cette première manche. Il s'agit des retrouvailles entre Adel Maïza et Abdelmoumen Djabou. Deux éléments «dopés» par l'esprit Coupe appris sous le maillot de Kahla wa Beida.
M. B.