Algérie

Des retraités d'Alcost réclament leurs dûs



Le document précédant la cessation d'activité est signé en 2006. Il attribuait un avantage de 5 catégories en sus avec un rappel rétroactif de 5 ans (qui servira à  élargir la base de cotisation et élèvera ainsi le montant de la pension) et l'octroi d'un mois de salaire par tranche de 5 ans de travail effectué dans la branche, une indemnité plafonnée à  six mois.
Mais le collectif en question se considère désavantagé par une application «partielle» du protocole signé. Le reclassement effectif n'accordait que 3 catégories. L'inspection du travail est saisie mais sans résultat. Un PV de non conciliation est établi. L'affaire est portée en justice. Les  jugements rendus, après cassation, sont en faveur des plaignants. Mais l'exécution n'est pas de mise. Un PV de refus est établi par l'huissier. La chambre administrative saisie alors accorde une astreinte journalière. L'entreprise accepte en juin 2009 un reclassement. Mais à  ce jour, il n'est pas appliqué. Encore un autre recours à  la justice. Des experts comptables sont dès lors désignés. L'objet de la plainte est jugé recevable. Mais cassation à  nouveau. Les retraités «qui ont perdu en cours du chemin de la contestation l'un des leurs» sont «usés et découragés» par un tel cycle de «plaintes et cassations». Ils risquent de «ne pas pouvoir tenir plus», car «endettés auprès des avocats», leur pension «suffisant à  peine à  les nourrir». Le concours des responsables concernés pour un règlement définitif est sollicité par courrier. Entre autres, le PDG de C&H Fashion, le ministre du travail et le ministre de l'industrie et de la promotion des investissements.

 


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