Des résultats positifs malgré tout

Un jeune chercheur dans le nucléaire de l'Université Badji Mokhtar d'Annaba, victime d'une injustice, a préféré répondre positivement à une proposition des Américains. Ces derniers lui ont offert un gros salaire et d'autres avantages socioprofessionnels aux USA où il s'est déjà installé. Il avait été encouragé à répondre positivement à la proposition à la suite d'une injustice dont il aurait été, selon lui, victime. Il avait bénéficié d'un logement dont il a été, inexplicablement, expulsé par la wilaya à l'instigation du wali de l'époque, pour être remis à un escroc.Un autre âgé à peine de 19 ans devenu formateur dont la maîtrise de tout ce qui a trait aux techniques entrepreneuriales est reconnu par la même université et par l'Association pour le développement et la promotion des entreprises (ADPE) et bien d'autres sont dans l'attente du départ. Tous s'impatientent quant à rejoindre un grand pays européen desquels ils ont reçu des propositions qualifiées de juteuses. Et pour cause, ils sont devenus spécialistes dans des technologies notamment dans celles de la télécommunication et de la formation dans tout ce qui a trait à la formation et l'encadrement des startupeurs.
Plusieurs ont déjà matérialisé leur rêve de devenir leur propre patron. Ils envisagent s'installer de l'autre côté de la Méditerranée où les attendent, chacun, un poste à la mesure de leurs capacités respectives. Cinq autres jeunes filles et garçons sont devenus formateurs dans l'entrepreneuriat et dans la création des startup. Ils sont constamment sollicités sous d'autres cieux pour inculquer leur savoir dans des technologies créatrices de richesse et d'emplois. Tous étaient présents à la journée de vulgarisation du programme de formation et accompagnement des jeunes diplômés intéressés par la création d'une start-up. C'est ce qui a été établi dans le cadre du projet A Amel par l'ADPE d'envergure nationale et même internationale.
Ce qu'atteste l'implication du gouvernement algérien et l'Unioneuropéenne dans le projet en question.. Ils étaient plusieurs dizaines filles et garçons venues de différentes et nombreuses wilayas de l'Est à révéler leurs aptitudes. Il s'agissait d'une manifestation que l'on peut assimiler à une veillée stratégique à forte valeur ajoutée, contribuant à la croissance et à la réduction du chômage dans les rangs des jeunes diplômés. Tous avaient tenu à répondre à l'appel que leur a lancé le président de cette association Mohamed Saïdi. Pour ce dernier, lui-même chef d'entreprise, il est nécessaire de se préparer à lancer une offensive dés le début de l'année 2019 pour la création maximale de start-up en Algérie. La prochaine année s'annonce très prometteuse avec des projets de création de plusieurs start-up pérennes par des jeunes. Cette journée a été essentiellement marquée par l'ouverture de sept ateliers.
C'est sous le signe d'une grande fierté exprimée dans les témoignages de nombreux intervenants que les travaux de ces ateliers ont été lancés. «Si nous en sommes arrivés à ce 16e année de l'existence de notre association, c'est que nous avons donné la preuve de notre efficacité», a affirmé Mohamed Saïdi, président de l'ADPE. Il faut dire que cette efficacité apparaît en filigrane dans la vision et la mission que s'est donnée cette association depuis sa création. Ce que, d'ailleurs, prescrit «le guide de l'entrepreneur» remis aux participants. Son contenu et la mise en pratique de ses dispositions ont été bien expliqués lors de cette journée de vulgarisation par Messaoud Djeghaba.
C'est un membre actif de l'ADPE et encadreur formateur de start-up. Il y a également Nouar Faouzi chef de projet A AMEL à l'origine de l'élaboration du guide de l'entrepreneur. La cinquantaine de jeunes adhérents des deux sexes de l'ADPE de plus en plus performants, contribueront au développement des petites et moyennes entreprises et à la réduction du chômage. L'autre objectif précisé dans le «guide de l'entreprise, définit la vision de laquelle découle la sauvegarde et la facilitation des performances».
Il s'agit aussi de renforcer les capacités d'intervention au fur et à mesure des activités des start-up. Il est question aussi d'améliorer l'environnement juridique, économique et politique dans lequel elles évoluent. Selon Med Saidi, l'ADPE a réalisé depuis sa création un parcours de plusieurs étapes dont celle de la création d'un réseau local d'entreprises puis régional avec un développement certain de la micro-entreprise. Ensuite, cette même ADPE a montré des capacités à faire face aux défis de différents secteurs d'entreprises.