Dans leur approche de différents aspects de notre économie, les opérateurs italiens venus à Annaba ces dernières quarante-huit heures sur invitation de la Chambre de Commerce et d'Industrie Annaba «CCI Seybouse», donnaient l'impression d'avoir été mal briffés. Notamment en ce qui conerne la finalité de l'événement. Il se voulait être une rencontre entre opérateurs économiques italiens et leurs homologues algériens ayant pour but la recherche de partenariat dans un cadre B to B. C'est ce qui avait ponctué la séance de travail organisée le 17 septembre écoulé au siège de la CCI. Présidée par Mansouri Farid Mohamed Riad en charge de la CCI, étaient présents.Présidée par Mansour Farid Mohamed Riad, en charge de la CCI et Giorgio Calveri Directeur de Italian Trade Agency «ITA» et des membres du bureau exécutif de la CCI Annaba y étaient présents. Elle avait pour finalité de préparer l'organisation d'une rencontre à Annaba entre les opérateurs économiques italiens et leurs homologues algériens de Annaba, Guelma, El Tarf, Souk Ahras et Skikda. Tous les aspects liés à la préparation, déroulement, et identification des secteurs à atteindre pour une bonne coordination, avaient été débattus. Le principe du B to B avait été largement abordé et retenu. Du côté algérien, on voyait déjà fleurir dans différentes régions de notre pays, des entreprises issues du partenariat algéro-italien.
Principalement celles spécialisées dans le secteur agroalimentaire, dont l'élevage, l'aquaculture? Ce qui justifie le fait qu'à l'ouverture ce lundi de la salle de conférence de l'hôtel Sheraton de cette rencontre algéro-italienne, avaient pris place plus de 200 opérateurs économiques algériens. Ils étaient, majoritairement, munis de dossiers de projets de partenariat à proposer à la douzaine d'opérateurs économiques italiens intéressés. Certains chefs d'entreprises algériennes s'étaient inscrits dans des activités de production pour l'alimentation animale et d'autres dans les machines outils. Chacun avait la certitude qu'il réussirait à sensibiliser un homologue italien sur la nécessité d'y investir. D'autant que, lors de l'entrevue algéro-italienne du 17 septembre 2018 à Annaba, les décideurs algériens et italiens avaient annonçé leur volonté de mettre en place les moyens nécessaires pour un développement des échanges futurs très probants.
Ce qui n'a pas été le cas ce dernier lundi. Du moins en termes de partenariat.Intervenant l'un après l'autre avec à l'appui des séquences vidéo sur leurs capacités commerciales, la douzaine d'opérateurs économiques italiens paraissaient méconnaître la situation du marché algérien et ses besoins. Telle était, en tout cas, l'impression de la majorité des hommes d'affaires et autres acteurs économiques algériens à l'issu de la première journée et la plus importante de cette rencontre étalée sur deux jours. Dans le lot, il y avait des experts, décideurs du monde rural et les présidents des Chambres de Commerce et d'Industrie des wilayas d'Annaba, Guelma, Souk-Ahras, Tarf, Oum El-Bouaghi et Skikda Tous avaient répondu à l'invitation que leur avait adressée leur homologue d'Annaba. Organisé ces 26 et 27 novembre à l'initiative de l'Agence italienne pour le Commerce Extérieur «ITA», l'événement était important pour les Algériens dans un contexte de partenariat.
Il faut croire que cette agence activant sous l'autorité de la section pour la promotion des échanges de l'Ambassade d'Italie n'a pas mis à jour ses informations sur la production, la transformation, la commercialisation, l'exportation et l'importation de ses produits en Algérie. Les intervenants italiens qui s'étaient succédés pour expliquer ce qu'ils attendaient de cette rencontre, étaient uniquement intéressés par l'écoulement de leurs produits sur le marché algérien. La mauvaise circulation de l'information y compris du côté de l'institution diplomatique algérienne en Italie, dénote que celle-ci n'a pas accompli la mission attendue d'elle. Le même reproche est fait à la même institution diplomatique italienne. Celle-ci, n'est pas allée plus loin dans son approche du dossier de développement des échanges économiques entre les deux pays.
Il reste que bon nombre d'opérateurs économiques n'arrivent pas à expliquer l'absence de réaction des autorités algériennes à la tiédeur qui a caractérisé il y a quelques mois l'organisation à Alger de la rencontre algéro-italienne. A cette manifestation, ont pris part une cinquantaine d'opérateurs économiques algériens sur plus d'un millier en activité. A Annaba, le résultat est quelque peu mitigé avec plus de deux cent participants. Qu'en sera-t-il demain à Aïn Témouchent ' Il faut croire qu'avec leur tendance à se limiter uniquement à la commercialisation de leurs produits loin de toute idée de s'engager dans un quelconque partenariat, les responsables italiens ont découragé plus d'un de leurs compatriotes opérateurs économiques. Les investisseurs du monde entier se bousculent désormais aux portes de l'Algérie car ils ont compris que quelque chose est en train de se passer dans ce pays. Même les plus grandes multinationales de la planète veulent s'y positionner.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 28/11/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A Djabali
Source : www.lnr-dz.com