Algérie

Des responsables de PME françaises interressés par le marché algérien



Des responsables de PME françaises interressés par le marché algérien
Des responsables de PME françaises se sont déclarés lundi prêts à explorer le marché algérien pour des partenariats ''gagnant-gagnant'' répondant à des besoins spécifiques et encourageant l'investissement étranger en Algérie.Pour le président de la Confédération générale des PME établies dans les Hauts-de-Seine, Jean-Luc Duhamel, les liens d'amitié créés de part et d'autre de la Méditerranée ''permettront de favoriser, grâce aux organisations et entreprises qui adhèrent, des rapprochements économiques avec l'Algérie que nous souhaitons vraiment concrets''.''Indépendamment des quelques soucis administratifs qu'on risque de rencontrer, l'essentiel c'est d'y aller'', a-t-il dit, lors d'un colloque algéro-français intitulé ''Pour une véritable coopération économique'', organisé parle Consulat d'Algérie à Nanterre.Selon le président de la CGPME92, co-organisatrice de la rencontre, les conditions économiques difficiles de la France font que l'avenir de beaucoup de ses PME ''passe non seulement à travers l'innovation, mais aussi par l'International''.''Avec un pays comme l'Algérie qui s'est réorganisée pour accueillir les entreprises, françaises notamment, nous n'avons pas le droit, en tant que patrons de PME, de laisse passer cette chance, même s'il y a encore quelques difficultés administratives, qui vont se lever les unes après les autres'', a-t-il expliqué.Aux yeux du représentant de la Fédération française des travaux publics, M. Bruzo, investir en Algérie en procédant à un transfert de technologie est ''très important''. ''Nous sommes en train de préparer, en collaboration avec la Confédération algérienne du Patronat, des jumelages avec des lycées professionnels du BTH en vue de préparer les jeunes algériens au développement national et de faire de l'Algérie un partenaire durable'',a-t-il dit devant un parterre formé essentiellement d'opérateurs économiques des deux pays.La Fédération française des travaux publics, qui regroupe 8800 entreprises dont certaines ont déjà investi en Algérie, a signé, en avril 2012, une convention de partenariat avec la Confédération algérienne du Patronat (CAP) dont l'objectif essentiel est de faciliter la tâche aux entreprises qui veulent s'installer en Algérie.Le président de la CAP, M. Boualem M'rakach, s'est félicité de son côté de la détermination ''positive'' des opérateurs français à développer ensemble un partenariat commun.''Le programme-plan algérien n'est pas endommagé par des situations fluctuantes (...) Le nerf de la guerre existe en Algérie et ce qu'il lui faut c'est un réel déploiement au profit des entreprises'', a indiqué M. Boualem M'rakach.Le président de la Confédération nationale du patronat algérien, M. Nait-Abdelaziz a souhaité ''plus d'implication'' des entreprises françaises en Algérie.''Il est temps de se mobiliser. L'Algérie est en attente, après les nombreuses occasions des Français de s'installer en Algérie, que le pas soit franchi'', a-t-il dit.Lors d'une présentation des opportunités d'investissements en Algérie, un représentant de l'ANDI, M.Branki, a relevé que depuis 2001 à ce jour ''seuls 81 projets français ont été réellement réalisés en Algérie sur les 109 lancés, dont 87 dans le cadre du partenariat''.''Ces projets ont généré à peine 11.000 emplois, durant toute la période considérée'', a-t-il fait savoir.Selon le président de l'Association pour la coopération franco-algérienne (ACFA 92), Mounir Gaouar, une cinquantaine de projets de partenariat entre des PME des deux pays ont été initiés à la faveur de la première édition de ce colloque, tenue en novembre 2011.''Sur ces projets, une dizaine ont été concrétisés et cette édition 2012 est faite pour renforcer une coopération concrète entre des PME françaises et algériennes'', a-t-il précisé, rappelant la signature en avril dernier d'un accord-cadre avec la CAP.


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