Algérie

Des réserves sûres en ressources hydriques et un présage d'abondance



L'avènement du printemps coïncidant avec le 21 mars aura été très prolifique en matière de chutes de neiges et de pluies qui se sont abattues plusieurs journées durant sur toutes les contrées de la wilaya.Elles ont dû emplir les barrages à des niveaux jamais atteint notamment celles survenues dans la nuit de samedi à dimanche, qui ont poussé le volume à frôler le seuil de 40 millions de mètres cubes, un bon présage. Par ailleurs et comme il était attendu, nombreux axes routiers ont été fermés pour au moins la matinée de dimanche dernier pour y être rouvertes, suites aux efforts soutenus des APC et de la Direction des travaux publics. 40 milliards de mètres cubes et des barrages pleins dans une proportion de 50%, des neiges atteignant en certains cimes comme au col de Chellata ou à Kendira des niveaux impressionnants pour la période dépassant par endroit un niveau de plus 50 centimes et un potentiel pluviométrique pouvant atteindre selon les prévisions les 30 millimètres... tout ce potentiel digne d'un grand hiver en est la preuve tangible de l'abondance et de biens, dont le meilleur reste a venir avec la fonte des neiges dont les coulées s'ajouteraient aux débits des barrages où on prévoit de sensibles remontées de niveaux. Sur un autre chapitre, les différentes collectivités locales et les services des travaux publics n'ont pas chômé durant la journée d'hier et se sont distingués par une présence remarquée sur terrain pour non seulement débloquer des accès et fluidifier la circulation qui est resté malgré tout et pour toute la journée très lente et difficile en différents endroits. Si après d'âpres travaux d'Hercule plusieurs voies ont été rouvertes aux circulations, aussi bien par la neige que par d'important d'éboulements. Cinq points considérés «noirs» ont constitué la préoccupation de la journée, ils resteront pour autant fermés pour de longues heures pour s'ouvrir progressivement en fonction des chutes de neiges. L'habitude de l'inévitable col de Chellata sur la RN 26 A et notamment l'axe Ifri- Tizi Ouzou a également constitué le point nodal des interventions. L'axe Tizi N'Berber vers Sétif lui-même sous l'emprise de fortes neiges était bloqué jusqu'à des heures tardives. Sur le même secteur au niveau de la RN 9 qui au niveau de Kherrata ou Drâa El Gaid, qu'on rouvrait en fonction d'un climat très châtié en cette région considérée comme porte des Hauts-Plateaux. Néanmoins trois autres grands axes ont été, cette fois-ci sous les coups de dame nature, il s'agit de Oued Ghir sur la RN 12 qui a connu des débordements d'eau sur la voie rendant difficile la circulation. Un autre calvaire s'est présenté à Sidi Aich qui aura été l'axe le plus touché par ces intempéries ; plusieurs endroits ont connu des éboulements comme c'est le cas à Takeriets, ou des débordements d'Ighzer Bouhadj qui a débordé sur la chaussée et inondé même sur les rails empêchant le passage de trains. Plusieurs autres incidents se sont déclarés ici et là, notamment à Aokas où de fortes vagues parvenaient jusqu'au milieu de la chaussée empêchant la circulation automobile notamment au niveau des deux tunnels. A Tichy, ville balnéaire, c'est le marché qui a été inondé par l'abondance des eaux. Non loin et à Maghra et à cause d'avaloirs bouchés, les eaux pluviales ont du faire barrage sur la route empêchant des heures durant la circulation !... De telles situations étaient prévisibles, mais bien entendu aggravés par cet état de négligence avéré, que l'on pouvait bien entendu éviter.


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