Algérie

Des réserves prouvées de 100 tonnes


Des quantités «dont on est sûr, certifie Youcef Yousfi, et qui sont  appelées à  augmenter à  la faveur de l'intensification de l'exploration».
Dans un entretien publié par le Quotidien d'Oran, le ministre explique  que les estimations actuelles signifient «une exploitation de 5 tonnes par an sur 20 ans». Le ministre informe par ailleurs que l'Algérie compte intensifier l'exploration par ses propres moyens, mais aussi avec des partenaires étrangers, pour augmenter ses réserves aurifères. Il faut savoir que le gisement de Tirek-Amesmessa, situé dans la wilaya de Tamanrasset, tourne au ralenti depuis le retrait de GMA Ressources,  le partenaire australien qui a jeté l'éponge en octobre 2011, avançant des raisons liées à  contraintes  financières. Depuis cette date, la gestion totale de la mine revient au groupe Sonatrach, qui a repris les actions de GMA dans cette mine, dans l'attente de trouver un nouveau partenaire. GMA Ressources avait pourtant estimé, en 2010, que la mine de Tirek-Amesmessa était «un des plus importants gisements d'or en Afrique». La production de ce gisement n'avait cependant atteint qu'une tonne en 2009, au  plus haut de sa production. Le ministre est revenu sur cet épisode sans nommer le groupe australien. «Nous avons de nouvelles mines que nous voulons développer, malheureusement  nous n'avons pas choisi les bons partenaires», a-t-il dit en faisant allusion, entre autres, au groupe australien. «Ce sont de petites sociétés qui sont venues pour essayer de faire de bonnes affaires et elles n'ont pas les moyens techniques nécessaires pour développer ces mines de façon rationnelle et d'une manière qui puisse assurer la sécurité des populations et la protection de l'environnement», a expliqué le ministre. Après ces mauvaises expériences, l'attribution par le ministère de l'Energie et des Mines des permis d'exploitation minière se fera de «façon rigoureuse», dira encore en substance M. Yousfi.
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