Algérie - Revue de Presse

Des représentants de l’association du barreau américain à la Cour d’Oran



Conférences sur la justice et la presse Une conférence sur la justice et la presse s’est tenue, hier, au niveau de la Cour d’Oran. Cette conférence a été animée par la juge Rose-Mary Barkett, de même qu’on avait noté la présence du directeur régional de l’association du barreau américain «A.B.A.» M. Richard Patton, le représentant du Maroc, de l’Algérie ainsi que de la Tunisie. Outre la présence des deux patrons de la Cour d’Oran, le procureur général et le président, étaient également présents à cette conférence de nombreux magistrats. Suite à son allocution d’ouverture, M. Zoghmati a tenu dans un premier temps à présenter le parcours de la conférencière, où elle a eu à occuper différents postes depuis celui d’enseignante à celui de juge à la Cour suprême de Floride. Lors de son intervention, la représentante américaine a soulevé différents points qui, selon sa propre expérience, se trouvent être identiques à ceux que connaissent les Algériens. Différents cas de journalistes jugés pour déclarations diffamatoires ont été cités par la conférencière, dont le plus célèbre a été de la journaliste arrêtée pour avoir refusé de communiquer sa source au magistrat instruisant cette affaire. Toujours est-il, dira-t-elle, que le journaliste aux Etats-Unis n’est pas passible de prison pour diffamation, la peine appliquée étant l’amende. Alors que bon nombre de journalistes algériens traduits devant la justice, sont passibles de lourdes peines d’emprisonnement. Comment peut on qualifier la liberté d’expression chez nous, sans pour autant être poursuivi pour diffamation? Certes, la vérification de la source est un premier point. Mais dans bien des cas, même avec des preuves tangibles, le journaliste se retrouve au milieu d’un procès de diffamation qu’il n’a nullement voulu. D’autre part, elle reviendra sur la non divulgation de l’information qui, dans bien des cas, devient une arme à double tranchant. Le responsable pensant faire son travail empêche ainsi la liberté d’expression. Par ailleurs, la question de la spécialisation du magistrat dans le délit de presse a été soulevée par les intervenants présents. Un autre sujet fut également soulevé, celui des caricatures pouvant faire l’objet de diffamation. Oui, dans un certain point où elles portent atteintes à une personne ou une communauté.


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