Algérie

Des rebelles Touareg enlèvent trois militaires



«Les rebelles sont arrivés ce vendredi à  bord de huit véhicules dans la localité de Ténenkou, ils ont enlevés trois gardes (composante de l'armée malienne), et enlevés également quatre véhicules de services», a déclaré à  l'AFP Ely Touré, du gouvernorat de Mopti, chef lieu de la région. Selon la même source, «il n'y a eu aucun coup de feu tiré» et «les rebelles ont tout de suite quitté la localité». Un élu de la région a confirmé l'information. «Il n'y a pas eu un seul coup de feu tiré. Ils sont venus à  bord d'un petit convoi, ils ont braqué des   véhicules officiels qu'ils ont emporté, ainsi que trois militaires qui ont été enlevés», a précisé Moussa Guindo, un élu municipal de la région. «Ils sont repartis assez vite», a-t-il ajouté.  Les combats se sont poursuivis jeudi entre l'armée malienne, appuyée par des hélicoptères, et des rebelles touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) dans la région de Tessalit (nord-est du Mali), a appris l'AFP de sources militaires et rebelles.     «Aujourd'hui, ce sont les hélicoptères qui sont intervenus dans les combats. Il n'y a pas eu de combats au sol», a déclaré une source militaire régionale, sans préciser s'il y a eu des bombardements ou pas. «Nous n'avons pas de bilan. Il est clair que l'intervention des hélicoptères peut changer la donne», a ajouté la même source.  «Nous sommes à  dix kilomètres du camp de Tessalit», a pour sa part affirmé   une source militaire malienne contactée sur le terrain. Un responsable militaire de la rébellion touareg, également contacté sur le terrain, a de son côté déclaré que la rébellion n'allait «pas laisser passer l'armée. Nous allons nous battre jusqu'au bout». Le Mali est confronté depuis le 17 janvier à  des attaques de membres du MNLA et d'autres rebelles, dont des hommes lourdement armés rentrés de Libye où ils avaient combattu pour le régime de Mouammar Kadhafi. Plusieurs localités et positions de l'armée dans le nord du Mali ont été visées. Les combats ont fait de nombreuses victimes — morts et blessés — des deux côtés, sans qu'il soit possible d'établir de sources indépendantes un bilan précis des pertes. Ils ont également poussé des dizaines de milliers d'habitants à  fuir ces zones, dans des campements de déplacés en territoire malien, et dans des pays voisins : Niger, Mauritanie, Burkina Faso et Algérie.
 


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