Algérie

Des réalisations... et des projets en attente



Des réalisations... et des projets en attente
La station service de Naftal de Takdempt, à l'entrée de Dellys, vient de rouvrir ses portes après avoir subi une rénovation totale. Pour rappel, elle avait été presque complètement détruite suite aux évènements malheureux connus par la région durant la décennie noire.
Sa mise en service va permettre aux citoyens d'éviter les déplacements vers les communes environnantes pour bénéficier des carburants nécessaires. En cette période hivernale de grand froid, l'approvisionnement en butane va sûrement connaître une nette amélioration. Par ailleurs, à Benchoud, l'ancien village (El Qaria) a bénéficié d'une nouvelle salle de soins dentaires. Un chirurgien dentiste a également été installé par le directeur de la santé de la daïra de Dellys. Enfin, l'ETUS Boumerdès, régie de transport urbain et suburbain, vient de signer une convention avec le ministère de la Solidarité nationale pour assurer le transport public gratuit des handicapés sourds et/ou muets, moteurs, aveugles ou nécessiteux atteints de maladies chroniques. Grâce à cet accord, les classes démunies vont pouvoir se déplacer sans débourser le moindre centime et, ainsi, mieux supporter l'inflation qui érode leur pouvoir d'achat déjà mis à mal par les frais médicaux, sans parler du quotidien. Plusieurs projets trouvent des difficultés à voir le jour. Une fois le démarrage des travaux effectué, le suivi fait défaut. Ainsi, le projet du rond point d' Alliliguia qui constitue un grand point noir de la circulation du côté nord du chef-lieu donne toujours le spectacle d'un bourbier alors qu'il devait atténuer les effets d'étranglement en régulant le flux des véhicules allant vers Tidjelabine. Depuis l'été, les travaux entamés sont sur le point mort. Concernant le transport public, la situation n'est guère reluisante. L'ancienne gare routière, qui, selon les déclarations des responsables du secteur, devait faire l'objet d'un aménagement en gare multimodale puis en lieu d'une infrastructure pour l'investissement privé, est aujourd'hui complètement à l'abandon alors que ces magasins «ont été nettoyés» des petits commerçants priés d'aller ailleurs. A se demander pourquoi déloger si pendant des années l'espace est livré aux chiens errants pour ne pas dire autre chose. Mais le plus grave encore, c'est la nouvelle salle de soins des 800 logements contiguë au siège de la radio locale. Pourtant, l'infrastructure a été achevée depuis plus d'une année. Elle reste close alors que l'ancienne salle de soins a été déclarée insalubre. Il serait question d'équipements. Mais plus d'une année de fermeture pour une structure aussi sensible que la santé, c'est un crime. Pis, l'extension de l'hôpital de Thénia, un imposant pavillon réalisé par des Turcs, n'est toujours pas fonctionnel alors que le ministre de la Santé d'il y a deux années, M. Ould Abbès, l'avait inauguré en ce temps-là. Ici et là, des responsables avancent des raisons comme l'insuffisance d'enveloppes financières ou les retards des équipements importés.


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