Que ce soit les hommes politiques qui l'ont connu, d'anciens maquisards, ou de simples citoyens, tous vantent les mérites de celui qu'ils considèrent comme le père de la démocratie en Algérie.
Plus nuancés, d'autres affirment que c'est grâce à lui que le vent de la liberté avait commencé à souffler sur le pays dans les années quatre-vingts. D'autres encore, l'encensent carrément, en déclarant que c'était un visionnaire et un sage qui a ouvert la voie au multipartisme et réconcilié la société avec elle-même.
Les hommages et les éloges à l'endroit du défunt sont très nombreux. Ils témoignent de la grande estime que lui vouaient les citoyens du temps où il dirigeait le pays et de la grandeur et stature de l'homme politique qu'il fut. Même ceux qui ne l'ont pas connu, c'est-à-dire les citoyens algériens nés après son retrait de la scène politique, ont une pensée pour lui et considèrent qu'il était un bon président. «Je l'appellerai, moi, le père de la démocratie n'en déplaise à certains», un témoignage ô combien significatif. Le décès de l'ancien président a été également commenté par la presse internationale qui salue l'homme d'Etat qu'il fut et qui avait, le premier, dans le Monde arabe, instauré la démocratie et le multipartisme. Une disparition qui a, aussi, fait réagir de nombreux hommes politiques qui considèrent la mort de Chadli Bendjedid comme une perte pas uniquement pour l'Algérie, mais pour tous les pays qui rêvent de démocratie et de liberté.
Pour le président de la République arabe sahraouie démocratique, le président Mohamed Abdelaziz «Chadli Bendjedid était l'un des enfants de l'Algérie qui avait servi avec fidélité son pays lors de la lutte pour l'Indépendance et de la bataille pour l'édification de l'Algérie». Lui rendant un dernier hommage, le président de la Rasd qui était parmi les nombreuses personnalités venues, hier, au Palais du peuple pour se recueillir sur sa dépouille, a salué les principes qui animaient l'ancien président. Présent aux obsèques du troisième président de l'Algérie indépendante, le ministre mauritanien des Affaires étrangères, Ahmed Ould Nenni, a déclaré qu'il était là pour partager avec le peuple algérien sa douleur après la disparition de l'un de ses illustres fils. «Nous sommes venus transmettre les condoléances du président de la République mauritanienne, M.Mohamed Ould Abdel Aaziz, aux gouvernement et peuple algériens, suite à cette dure épreuve qui a frappé le pays.» Commentant le message dont il était porteur, l'envoyé spécial mauritanien a souligné que «le président de la République mauritanienne présente ses sincères condoléances et exprime sa compassion suite à cette triste nouvelle, priant le Tout-Puissant d'accorder au défunt Sa Miséricorde et Son Pardon et d'assister les siens.» On note, également, la présence du ministre tunisien des Affaires étrangères et du chef d'état-major de l'armée et du ministre marocain des Affaires étrangères. Assistant à ses funérailles, le président de la République Abdelaziz Bouteflika, a tenu à rendre un ultime hommage à celui qui fut son ancien compagnon de lutte.
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Posté Le : 09/10/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Kaci AGGAD
Source : www.lexpressiondz.com